Situation au Sénégal: silence inquiétant des organisations africaines et internationales

Ousmane Sonko et Macky Sall (DR)

Le Sénégal est en proie à une crise politique qui n’a fait que trop durer. Le ping-pong entre le président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko plonge peu à peu le pays dans un chaos. Après les vives tensions qui ont eu lieu il y a quelques semaines, le pays risque encore de basculer dans la violence au regard des derniers développements de l’actualité, au nez et à la barbe des dirigeants d’organisation sous-régionales.

L’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, est radié de la liste électorale par le gouvernement. Avant cette décision, ce sont ces démêlés judiciaires qui ont poussé les partisans de l’opposant dans les rues et orchestré des violences sans précédent. Les réactions des organisations internationale et sous régionales n’ont été que très timides. Après, un juge casse la décision du gouvernement. La commission électorale à son tour demande la réintégration de l’opposant et demande même de lui accorder des fiches de parrainage.

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Mais le gouvernement ne veut pas revenir sur sa décision de radiation. Jusque-là, silence radio au sein de la CEDEAO, de l’UA, de l’UEMOA et plus loin de l’ONU et autres. Aucune de ses organisations n’a dénoncé pour le moment le non-respect de la décision de justice pour rappeler à l’ordre le président Macky Sall et les membres de son gouvernement.

Pendant qu’il est encore temps, les organisations internationales et sous-régionales devraient anticiper pour ne pas jouer après aux sapeurs-pompiers ou aux médecins après la mort comme le dit l’adage. Pour la préservation de la paix au Sénégal et partant dans la sous-région, il urge d’intervenir pour le règlement des différends entre l’opposition et le gouvernement sénégalais.

Les organisations internationales et régionales ne devraient pas attendre que la situation pourrisse complètement comme ce fut le cas dans nombre de pays de la sous-région pour prendre des sanctions ou penser à une intervention. Les populations sénégalaises souffrent déjà assez pour ne pas interpeler les organisations africaines et internationales.

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