Après le récent deuxième vol du Starship de SpaceX, les regards se tournent déjà vers le prochain lancement. Elon Musk, visionnaire et fondateur de l’entreprise spatiale, a évoqué la possible disponibilité de la prochaine fusée pour décembre 2023. Cependant, cette déclaration ne garantit pas une remise en orbite immédiate. Bien que les annonces de Musk offrent une perspective alléchante, elles ne peuvent pas ignorer les défis techniques et réglementaires.
La projection d’Elon Musk pour une fusée prête juste avant Noël s’est dessinée le 20 novembre 2023. Ce calendrier prévisionnel esquisse la préparation du lanceur pour son prochain vol, mais il ne tient pas compte des autorisations de vol délivrées par la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis, un élément crucial pour tout lancement.
En réponse à une question posée sur une plateforme en ligne, Elon Musk a mentionné : « Le matériel pour le troisième vol du Starship devrait être prêt à voler dans trois à quatre semaines. Trois exemplaires sont en cours de production finale dans la grande baie. » Cette déclaration semble suggérer une fenêtre de vol potentiellement entre le 11 et le 24 décembre. Cependant, la faisabilité de ces dates reste incertaine, compte tenu des défis techniques à surmonter.
Le récent essai du 18 novembre a marqué des progrès par rapport au vol inaugural d’avril, mais il subsiste une phase cruciale de collecte et d’analyse des données, suivie de modifications nécessaires pour éviter une répétition des échecs antérieurs. SpaceX doit régler ces problèmes pour minimiser les risques de perte d’équipement lors des lancements futurs.
Cependant, bien que l’attente pour le prochain vol du Starship ne devrait pas être aussi longue qu’entre les premiers vols (sept mois), il est plus réaliste de tabler sur une relance en 2024. La FAA a exigé un rapport sur le deuxième vol, et les ajustements requis pour la prochaine fusée demandent du temps, ce qui peut retarder davantage le prochain vol.
Les délais annoncés par Elon Musk doivent être interprétés avec prudence. Après le premier vol en avril, il avait prédit un délai de six à huit semaines pour le vol suivant, mais celui-ci n’a eu lieu qu’en novembre, soit bien après l’estimation initiale du milliardaire. Cette réalité souligne les défis techniques imprévus et les complexités inhérentes aux missions spatiales.
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