Appréciation de la gouvernance de la Rupture : Le cadeau de Noël de Azannaï à Talon 

L’ancien ministre de la défense du président Patrice Talon n’est pas allé de main morte pour mettre une couche noire sur la gouvernance de la Rupture. Depuis sa démission, en effet, on connaît la position de Candide Azannaï sur la gestion de l’Etat béninois. Si cette position n’a jamais varié, il faut retenir désormais que selon l’homme qu’on appelle le Tchékéé national, rien de bon ne se fait actuellement au Bénin.

« Ceux qui ne sont pas intelligent vont voir de l’illusion. Il n’y a rien de bon sous la Rupture », a déclaré le président du parti Restaurer l’Espoir, un des pionniers de l’arrivée de Patrice Talon au pouvoir. « De quelles routes parle-t-on ? Et dans quelle opacité ? Des gens sont allés au palais dire qu’on a mis des fleurs. C’est ça le développement ? (…) Il n’y a rien de bon », poursuivra Candide Azannaï au cours d’une interview accordée à un média. Pour lui en effet, nous sommes dans un déni de l’Etat avec un homme qui a proclamé haut et fort, la mort de la démocratie béninoise. Le président de RE dénonce la « cherté de la vie, la faiblesse du pouvoir d’achat des citoyens, la poussée à l’exil des opérateurs économiques et le piétinement des principes démocratiques mettant sous couvert les libertés fondamentales ».

Sur la statue de l’Amazone par exemple Candide Azannaï affirme :« quel dégradant étalage d’inculture ! C’est une ruine de la grande épopée des femmes guerrières d’un des plus significatifs royaumes de notre espace géographique lors de la résistance aux armées coloniales surtout celle française de Dodds et de l’image de la femme béninoise de tous les temps tout court ». À l’en croire, aucune amazone n’a existé dans le monde à ce jour et personne ne s’appelle amazone. « C’est de l’imagination mythologique grecque qui n’est pas traduisible, transposable en Afrique. Le mot amazone peut désigner des femmes guerrières qui vivaient sans homme et qui n’en admettaient pas parmi elles. (…) C’est de la triche identitaire, une aliénation collective. On ne peut remplacer nos Lègba, nos Tolègba ni par un sphinx, ni par un dragon. Historiquement cela n’a pas de sens. Culturellement c’est de l’ignorance ». Contrairement aux amazones, Candide Azannaï précise que le royaume du Danxomè a produit des femmes guerrières appelées “Les Agodjiés” dont l’histoire n’existe nulle part ailleurs qu’au Bénin. Par ailleurs, Candide Azannaï trouve inconcevable que le ministre de la culture Jean Michel Abimbola justifie l’érection de cette statue et de la place qui l’abrite.

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4 réflexions au sujet de “Appréciation de la gouvernance de la Rupture : Le cadeau de Noël de Azannaï à Talon ”

  1. Candie est très sincère dans tout ce qu’il dit ou fait. On se connaissait depuis la fac
    De plus son prénom confirme sa sincérité: Candide!!! contrairement à Tchité ou Aziz ou Ronsard, toujours 2 bouches

    Canaillement votre

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  2. Et pourtant..je ne crois pas en ce type..
    Ils nous jouent..un rôle .. tromperie.politique…
    Il écrira un jour un livre..pour nous relater..la supercherie

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