L’influence française, sur le déclin en Afrique ? D’un point de vue culturel, il apparaît que oui. En effet, de plus en plus, on voit la langue française disparaître dans certains pays où elle était très ancrée, au profit de langues régionales ou nationales. Burkina Faso, Algérie, Maroc ou encore Mali ont récemment supprimé le français de leur liste des “Langues officielles”.
C’est une démarche de plus en plus effectuée par les pays d’Afrique ou le français a longtemps été perçu comme étant une langue officielle. Déclassé, désormais considéré comme une “Langue de travail”, le français a de moins en moins la cote. Une preuve supplémentaire de la perte d’influence de Paris sur ces pays qui faisaient partie de la longue liste des colonies françaises sur le continent ?
Le Français se perd en Afrique… Et au Canada ?
Cette situation est finalement bien plus commune que ce que l’ont peut-être amené à penser. Car outre l’Afrique, c’est aussi dans certains pays occidentaux que le français est en déclin. C’est le cas, par exemple, au Canada. Pays pourtant francophone et francophile, le Canada voit ses jeunes, de plus en plus, se désintéresser de cette langue, au profit d’autres, parfois plus surprenantes et inattendues.
Le Français, dépassé par des langues d’origine asiatique
Récemment, on a par exemple appris par le Journal de Montréal que le Tagalog (langue des Philippines) et le Pendjabi (langue originaire d’Inde) étaient en train de peu à peu dépasser le Français au classement des langues les plus parlées dans ce pays d’Amérique du Nord. Du moins, dans la région de Winnipeg (pour le moment). Face à ce rapide déclin, la version française de l’hymne canadien a carrément été remplacée par la version en Pendjabi à l’occasion d’un match de hockey sur glace.
On imagine toutefois mal le Français vraiment disparaître du Canada. En effet, la région de Québec est encore très marquée par l’influence francophone. Une récente étude gouvernementale tend d’ailleurs à démontrer que 85.5% de la population locale parle cette langue, couramment, à la maison. Pour autant, si le nombre de personnes qui le maîtrise augmente (même au Canada), le pourcentage, lui, ne cesse de diminuer. La faute à une démographie changeante. Impossible donc de prédire la cartographie des régions francophiles canadienne, dans les années à venir.
Laisser un commentaire