Le développement de la zone industrielle de Glo-Djigbé impacte déjà positivement l’Économie du Bénin avec la création de nombreux emplois. Selon les prévisions qui ont été faites par les responsables en charge du développement de la Gdiz, l’impact sera encore plus visible au cours des prochaines années.
Les activités menées au sein de la zone industrielle de Glo-Djigbé boostent le Bénin et vont le positionner au rang des pays développés sur le plan économique. En effet, à la faveur d’une récente rencontre avec la presse, Létondji Béhéton le directeur de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI) est revenu sur les perspectives qu’offre la zone. On retient des annonces qu’il a faites que dans les dix prochaines années, le Bénin enregistrera grâce à la Gdiz une augmentation des exportations de 5 à 10 Milliards de dollars US.
Impact sur le Produit Intérieur brut
Les activités de la zone industrielle de Glo-Djigbé auront également un impact positif sur le Produit Intérieur Brut du pays. Il passera de 4 à 7 Milliards de dollars US d’ici à 2030. La production manufacturière du Bénin connaîtra une augmentation de 500 % selon les prévisions qui ont été faites par le patron de la SIPI. Dans le domaine de l’emploi, les chiffres avancés par Létondji Béhéton sont porteurs d’espoir. Après seulement quelques mois d’exploitation de la zone, plus de 10 mille emplois directs ont été créés grâce aux différentes unités de production qui sont déjà opérationnelles au sein de la Gdiz. Au nombre des unités de production qui sont déjà disponibles, Letondji Béhéton a fièrement fait remarquer par exemple qu’au Bénin, les Amandes de cajou sont déjà obtenues.
300 000 emplois sont prévus d’ici à 2030
La société Kaju / Bénin Cashew S.A dispose de cinq unités de production au sein de la zone industrielle. Sa capacité de production est évaluée à 120 000 tonnes de noix de cajou brutes / an. Ses activités au Bénin permettent d’employer directement 2000 personnes et 500 autres de façon indirecte. Il en est de même pour le Soja qui est déjà transformé par une autre société. Toujours sur le registre de l’emploi, 100 000 emplois sont prévus dans le secteur de la transformation de la noix de cajou, du karité, de l’ananas, du soja. 200 000 à 250 000 autres sont prévus dans le secteur de la filature, du tissage de coton et la confection de vêtements. 15 000 emplois sont prévus d’ici fin 2023. À long terme, 300 000 emplois sont prévus d’ici à 2030.
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