L’ancien secrétaire général de la Fesyntra, la Fédération des syndicat des travailleurs du ministère des finances Laurent Métongnon n’aura pas attendu trop longtemps après sa sortie de prison pour reprendre du service. Alors qu’il avait été invité ce 3 décembre sur l’émission Grand Angle de la radio en ligne Crystal News, il a donné les détails sur son nouveau combat.
Laurent Métongnon était l’invité de Virgile Ahouansè ce dimanche 3 décembre. Contrairement à ce que pensent la plupart des Béninois, l’ancien syndicaliste ne compte visiblement pas se retirer de la scène publique. A la faveur de cette sortie médiatique qu’il a faite, il est revenu dans les détails sur le Front patriotique dont il est le coordonnateur. Il s’agit d’un creuset qu’il a lancé suite à un appel aux forces vives de la nation béninoise. Le « grand Front patriotique » vise essentiellement à s’opposer au colonialisme et à une intervention militaire au Niger pour rétablir le président renversé Mohamed Bazoum.
Il a indiqué également que son initiative permet de lutter contre la guerre en général, la faim et contre les maux dont souffre la société. Il est assisté dans cette mission par le militant panafricaniste Kémi Séba et l’ancien ministre béninois Ali Houdou. A en croire les explications qu’il a données au cours de son passage sur l’émission de Virgile Ahouansè, le Front patriotique est né du Front pour un sursaut patriotique qu’il guidait en 2017. Il a fait remarquer que son Front est constitué de plusieurs organisations que sont : Le Parti communiste du Bénin, certaines centrales syndicales et bien d’autres.
Par rapport au président Patrice Talon, l’ancien syndicaliste essaie d’expliquer qu’il avait intérêt à l’écarter pour mieux diriger. Laurent Métongnon estime qu’il représentait pour le gouvernement une menace. Il a indiqué également qu’il aurait peut-être fait la même option s’il était à la place des dirigeants.
Rappelons que le syndicaliste avait passé cinq ans derrière les barreaux suite à une affaire de placement de 17 milliards de Fcfa des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale à la Banque internationale du Bénin (Bibe). Interpelé et placé en détention préventive le 17 novembre 2017, il n’avait recouvré sa liberté que cinq ans plus tard.
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