Chine: le vaisseau spatial secret sème une fois encore l’inquiétude

(Erik Simonsen via Getty Images)

La Chine dispose, elle aussi, d’une technologie spatiale de pointe. Le 14 décembre dernier, son Shenlong (“Dragon Divin”) a ainsi repris du service, pour la troisième fois de son histoire, sept mois après la fin de sa seconde mission, qui aura duré en tout et pour tout, 276 jours.

C’est depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan en Mongolie-Intérieure que cet avion spatial a été envoyé en orbite basse (de 333 à 348 kilomètres d’altitude). Selon un premier rapport chinois, ce dernier a pour mission de mener à bien des opérations scientifiques, dans un but purement pacifique. Mais qu’en est-il réellement ? Près de quatre jours après son lancement, le Shenlong a été vu en train de lâcher pas moins de six objets différents.

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6 objets sortent sur Shenlong

Certains de ces objets se sont alors mis à émettre des signaux quasi-similaires à ceux que “Dragon Divin” avait envoyé à l’occasion de sa toute première mission. Des signaux intermittents, qui sont complexes à capter, car les objets en question ne restent pas allumés bien longtemps. Il semble d’ailleurs sûr et certain que ce soient ces objets qui les émettent. En effet, les chercheurs ont étudié leur trajectoire et se sont rendu compte que rien d’autre ne s’y trouvait.

Des objets encore non-identifiés par les autorités

Une mission lancée sur la même orbite que celle des deux dernières missions, mais qui, d’un point de vue opérationnel, est totalement différente de celles-ci. Les chercheurs restent en attente des rencontres des différents objets, entre eux, notamment entre l’objet et les objets D et E. Cela pourrait d’ailleurs avoir lieu dans les prochains jours. Une rencontre qui permettra, peut-être, de comprendre ce qu’il se passe.

Mais alors, que sont ces objets ? Pour le moment, il est difficile, voire impossible, de le savoir. Quelques hypothèses toutefois ont été émises par certains spécialistes. Il pourrait ainsi s’agir de petits modules de services, de modules de tests permettant d’effectuer des tests pour que l’armée chinoise puisse alors s’entraîner à déposer des charges utiles ou encore de petits satellites annexes qui permettront, plus tard, de surveiller l’avion spatial. En bref, le mystère reste entier.

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