Il y a quelques années, des informations selon lesquelles le satellite militaire français, baptisé Syracuse, a été approché, selon les dires du haut-gradé Jean-Daniel Testé par un « autre objet, de plus petite taille », ont été dévoilées. D’après les premières informations, cela aurait été effectué à des fins d’espionnage. Pour autant, l’origine de cet objet avait été gardée. Chinoise ? Russe ? Américaine ?
À l’époque déjà, le général du Commandement Intermilitaire de l’Espace (CIE) avait pointé du doigt l’un de ces trois pays, affirmant que tous avaient déjà mis au point des technologies leur permettant de s’approche et d’écouter, de manière très discrète, certains autres pays. Quelques mois plus tard, le général Jean-Pascal Breton successeur du général Testé, évoquait des manœuvres « inamicales » de la part de « certains pays », sans dévoiler de nom. Deux ans plus tard, un nouveau cas d’espionnage, du Athena-Fidus cette fois, a été confirmé, par un engin russe. C’est en tout cas ce qu’affirme le média IntelligenceOnline.
La France, espionnée par les USA ?
Des approches qui ont poussé Paris à réagir et à lancer un programme de défense qui permet de cartographier les engins spatiaux en orbite, de les identifier et leurs actions et surtout, de riposter. Et le 18 novembre dernier, il a été rapporté que les américains, à travers les opérations de la National Reconnaissance Office (NRO) auraient, envoyer l’un de leurs petits robots (également appelés “Butineurs”) très proches (une fois encore) de l’Athena-Fidus. À l’époque, la France s’apprêtait à procéder au premier tir de qualification du missile balistique stratégique M51-3.
Le programme NEMESIS, utilisé contre la France ?
Cet objet butineur serait, selon les premières informations, issu du programme d’espionnage NEMESIS. Ce dernier repose sur l’utilisation de PAN (Paladium At Night) et CLIO, deux engins butineurs qui permettent de récolter de la donnée. Ils ont été pensés et construits par les équipes du groupe Lockheed Martin. Leur particularité ?
Ces deux engins butineurs ont la particularité de pouvoir changer de direction afin de s’approcher au plus près des satellites de télécommunications civiles et militaires. Une information gênante pour Paris, comme pour Washington, alors que les deux pays sont effectivement considérés comme étant des alliés de taille.
Cela pourrait d’ailleurs donner lieu à de vives discussions à l’occasion des prochains entraînements spatiaux AsterX. L’an dernier, à cette même époque, les USA s’étaient d’ailleurs félicités du rapprochement entre les États-Unis et la France en matière de coopération spatiale, ajoutant que leur objectif était de travailler et d’approfondir les alliances déjà en place.
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