Lors de son discours annuel, Vladimir Poutine a abordé plusieurs sujets brûlants. La situation économique de son pays, la guerre en Ukraine, les sanctions occidentales contre la Fédération de Russie, mais aussi la situation tendue dans la bande de Gaza. Justement sur ce point, Poutine a dénoncé vivement la situation dans la bande de Gaza, qu’il a qualifiée de « catastrophique ». Cette déclaration intervient dans le contexte des bombardements menés par l’armée israélienne contre le Hamas, des attaques qui suscitent une vive inquiétude quant à la situation humanitaire dans la région.
«Ce qui se passe est une catastrophe», a lancé Vladimir Poutine, le numéro un russe lors de sa grande conférence de presse télévisée. Le président russe a tenu à souligner la différence entre cette crise et le conflit en Ukraine, affirmant qu’il n’y avait rien de comparable. «Regardez l’opération militaire spéciale (en Ukraine) et regardez ce qui se passe à Gaza et voyez la différence. Il n’y a rien de tel en Ukraine», a martelé le président de la Fédération de Russie. Comme nous l’avions mentionné plus haut, le président Poutine s’est prononcé sur d’autres sujets importants pour les russes.
Poutine rassure
Dans le cadre de sa grande conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine a pris la parole pour évoquer la situation actuelle de la Russie. Il a soutenu que malgré les sanctions économiques, le conflit en Ukraine et les tensions avec l’Occident, la nation russe était suffisamment confiante pour « aller de l’avant« . Répondant à un large éventail de questions triées par le Kremlin, provenant de journalistes et de citoyens, Poutine a exposé sa vision et a souligné les fondements de cette confiance.
Le président russe a mis en avant plusieurs piliers clés qui, selon lui, offrent à la Russie une « marge de sécurité suffisante« . Il a cité la consolidation de la société russe, la stabilité du système financier et économique du pays ainsi que le renforcement des capacités militaires de Moscou. Ces éléments combinés, a-t-il affirmé, sont non seulement une source de confiance mais aussi la force motrice pour aller de l’avant malgré les défis persistants.
Poutine, qui a récemment annoncé son intention de briguer un nouveau mandat en 2024, a évoqué les préoccupations économiques internes, reconnaissant notamment le taux d’inflation élevé en Russie, attendu entre 7,5% et 8% en fin d’année. Cependant, il a assuré à la population que la Banque centrale prendrait des mesures adaptées pour faire face à cette situation.
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