Depuis quelques années, une nouvelle catégorie de travailleurs a émergé un peu partout dans le monde. Il s’agit des influenceurs web qui défraient la chronique actuellement. Si certains considèrent cette activité comme un travail régulier, il est important de faire la part des choses et surtout, de limiter la tendance à la dépravation ventilée par ces néo-activistes. Des exemples de dérives des nouvelles stars du web sont légion et vont parfois même, au-delà du respect de la dignité humaine. Des jeunes, parfois à peine sortis de la puberté, qui s’improvisent activistes ou influenceurs avec des dérives quasi quotidiennes. Face aux nombreux scandales enregistrés, plusieurs voix s’élèvent pour condamner les déviances liées à ces agissements. Si le sexe, l’alcool, la drogue et la violence ont toujours existé dans nos cités, avec l’avènement des réseaux sociaux, ils sont désormais banalisés. Il ne manque pas de jour où nous nous retrouvions face à des images montrant des jeunes ayant des comportements déviants.
Les dérives de l’influence web
Le phénomène de la web influence traîne parfois derrière lui, une mauvaise réputation. L’objectif pour bon nombre d’influenceurs étant de devenir célèbres, de faire le « buzz » par tous les moyens, y compris les plus sordides. Ils sont absorbés par le désir de récolter le plus grand nombre de « likes », d’émoticônes de cœurs, d’applaudissements virtuels. Pour cette fin, ils publient quasi quotidiennement des « posts », des photos, des audios, des vidéos, des « stories ». Ils soignent les apparences, montrent sur la Toile une image surfaite et sublimée d’eux-mêmes, très souvent éloignée de la réalité. Ils surfent sur la vague des fantasmes populaires, notamment la richesse, la jeunesse, la beauté physique, la réussite matérielle. Ils veulent se faire passer pour des privilégiés en brandissant ostensiblement des signes extérieurs de réussite, à savoir des vêtements, accessoires, bijoux de marque hors de prix. ils prétendent rouler carrosse, boire du champagne et des bons vins millésimés. Le phénomène est tellement criard et annihile les efforts de développement au point où des pays ont décidé de supprimer certains réseaux sociaux ou de limiter leur temps d’utilisation par jour ou encore, de censurer les contenus mis en ligne. Il faut remarquer par exemple que TikTok n’a pas le même contenu en Chine qu’en Afrique. Si chez nous on voit sur ce réseau des jeunes s’exhiber, afficher leur nudité et autres, ailleurs ce sont des contenus éducatifs et édifiants qui sont publiés.
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