Sur le marché international de l’Uranium, le Niger possède un statut particulier. En effet, le pays d’Afrique de l’Ouest s’est imposé comme un acteur important de la production d’Uranium. Pendant de nombreuses années, c’est l’entreprise française Orano (ex Areva) qui exploitait une grande partie des gisements d’Uranium du Niger.
Les choses ont évolué depuis peu puisque plusieurs investisseurs internationaux se bousculent désormais aux portes du Niger pour exploiter l’inestimable ressource. C’est le cas de l’entreprise canadienne Global Atomic qui se positionne d’année en année comme un investisseur de premier choix dans le nucléaire nigérien. Ce mardi 19 décembre, la société Global Atomic a annoncé un ambitieux projet d’investissement au niveau de la mine de Dasa.
Le projet d’Uranium de Dasa fait partie d’une stratégie des premières autorités afin de faire du secteur minier un véritable levier de développement pour le Niger. L’Uranium est une ressource stratégique pour le Niger. Dans son plan d’investissement, Global Atomic a pour but de faire de la mine de Dasa un modèle unique en son genre qui utilise des technologies novatrices.
L’entreprise canadienne a de grandes ambitions pour le Niger, surtout, depuis l’arrivée dans son capital de la société Regent Mercantile. L’arrivée de cet important actionnaire va permettre d’investir 11 millions de dollars dans le projet d’Uranium de Dasa. « Nous sommes heureux d’accueillir Stephen Dattels et Regent Mercantile parmi les actionnaires de Global Atomic. Le fait d’avoir des actionnaires américains et internationaux de ce calibre renforce la position de Global Atomic auprès de ses banquiers et donne au gouvernement nigérien l’assurance que le projet Dasa progressera pour produire de l’uranium dans les délais prévus« ont laissé entendre les premiers responsables de Global Atomic.
Selon des sources concordantes, la société va officiellement lancer ses activités au Niger en 2025. Divers mécanismes ont été enclenchés dans le but d’accélérer le processus. Diverses informations indiquent que le site d’Uranium de Dasa est en mesure de produire 44 millions de livres d’Uranium sur une période de 12 ans. Avec la survenue du coup d’État du CNSP, il y a quelques mois, le Niger a suspendu un certain nombre de ses projets économiques.
Actuellement, l’économie locale est en souffrance à cause des différentes sanctions internationales, notamment celles de la CEDEAO. Les premières autorités travaillent pour un allègement des sanctions afin de favoriser la reprise économique. Avec la reprise des activités économiques, de nombreux investisseurs pourront à nouveau se positionner sur le marché nigérien.
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