Bénin : un jeune homme charcuté par des éleveurs

Image de PublicDomainPictures - Pixabay

Dans le département du Zou, la commune de Zagnanado a été le théâtre d’une situation inhumaine qui a coûté la vie à un jeune homme. Des éleveurs ont découpé la victime en morceaux, à cause d’un bœuf leur appartenant qui a été abattu. Le drame est survenu à Dovi Zounou, dans la commune de Zagnanado. Le jeune homme nommé Julios Gbedjinou a subi une agression mortelle, car il a été ciblé par ses bourreaux, pour sa participation présumée à l’abattage d’un bœuf.

En effet, un troupeau de bœufs a envahi un champ de riz. Face à cette situation, les riziculteurs ont expulsé les animaux ainsi que leurs propriétaires du champ. Lors de cette expulsion du troupeau, un bœuf a été abattu. Ce qui a provoqué la colère dans le rang des éleveurs. En vue de se venger, ils ont ciblé le jeune homme Julios Gbedjinou sur qui ils ont évacué leur colère. Ils lui ont ôté la vie, en le découpant en morceaux. Les conflits entre agriculteurs et éleveurs ne sont pas rarissimes au Bénin, comme dans d’autres pays de la sous-région. Ces conflits occasionnent des affrontements lourds en conséquences telles que les pertes en vies humaines. En 2023 au Nigeria, les violents affrontements entre les éleveurs peuls et les agriculteurs Berom ont fait 25 morts dans la région de Taraba. D’importants dégâts matériels ont également été enregistrés suite à cette scène dramatique.

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3 réponses

  1. Avatar de Lameme
    Lameme

    À moins que ce spout le mâle dominant à semence particulière, tuer un bœuf ne mérite pas d’ôter la vie à une personne. Par contre s’il s’agissait d’une vache, une très minime situation atténuante pourrait être observée , car tuer une vache, c’est tue un troupeau.
    En tout état de cause il faut éviter de se faire justice. Il fallait alerter la police qui aurait su s’occuper de l’affaire sans perte en vie humaine.
    Paix à l’âme du jeune homme.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Perdure

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Ce problème perdu au Bénin et au Nigeria surtout. Malheureusement, nos compatriotes Foulanis, qui souvent, selon mes observations sont les agresseurs, sont très souvent prêts à en découdre avec leurs victimes.

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