Eau en bouteille: les graves dangers pointés par une étude

Photo Steve Johnson - Unsplash

Les polluants, partout ? Alors que bon nombre de politiques, d’associations et d’individus alertent au quotidien et tentent d’œuvrer en faveur de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique, les mauvaises nouvelles s’enchaînent. La dernière en date ? L’eau en bouteille, que beaucoup pensaient être bonne pour la santé, ne le serait peut-être pas autant que prévu.

C’est à l’aide d’une technique d’analyse tout à fait nouvelle que des chercheurs ont étudié l’eau des bouteilles qui peuvent être achetées dans le commerce. Des résultats publiés dans la revue PNAS et qui n’incitent, en rien, à l’enchantement. En effet, il a été démontré qu’en moyenne, 240.000 fragments de plastique par litre d’eau potable se trouvaient dans l’eau du commerce. Un chiffre près de 100 plus élevé que ce qui était alors imaginé ou annoncé par la science.

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L’eau en bouteille, pleine de naonplastique

Trois grandes marques ont été testées (les noms n’ont pas été révélés). Cette nouvelle technique consiste à analyser les eaux à l’aide d’un laser. Résultat, chaque litre d’eau contiendrait entre 110 et 370.000 particules (dont 90% de nanoparticules). Et les chercheurs estiment qu’absolument toutes les bouteilles d’eau sont concernées, d’où le fait de ne pas dévoiler quelles étaient les marques ici étudiées.

Des alternatives existent, comme l’eau du robinet

De quoi inquiéter une partie de la population ? La réponse est oui. Heureusement, des alternatives existent pour le consommateur, à commencer par l’eau du robinet (qui contiendrait du plastique, mais en bien plus faible quantité), qu’il est possible de filtrer à l’aide de billes de céramique ou du charbon végétal. Les experts recommandent d’ailleurs de ne limiter l’eau en bouteille, qu’aux périodes d’urgence, car la présence de nanoplastiques, peut supposer une déshydratation.

Les nanoplastiques sont minuscules. Ils mesurent moins d’un micromètre. Ils sont tellement petits qu’ils peuvent très facilement entrer en contact avec le sang et les organes humains. À terme, cerveau ou encore foie et cœur peuvent donc en être “plein”. Si on ne sait pas encore vraiment quels sont les effets de ces nanoplastiques sur l’organisme, quelques études cliniques ont d’ores et déjà rapporté que ces plastiques jouaient un rôle néfaste sur le système reproductif.

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