Dans un contexte international tendu, où de plus en plus de zones de tensions apparaissent (Liban, Haut-Karabakh, Mer Rouge…) et où de plus en plus de conflits armés éclatent (Ukraine, Gaza, Liban…), la moindre innovation technologique, annoncée ou observée, est naturellement scrutée.
Et récemment, c’est vers la France que tous les regards se sont tournés. En effet, Paris dépense de plus en plus d’argent pour parfaire son attirail militaire. Rien qu’en 2020, ce sont 52.47 milliards de dollars qui ont été alloués à la défense nationale, ce qui représente 2.07% du PIB (Produit Intérieur Brut).
La France augmente les dépenses militaires
Des dépenses qui ont permis à la France de se doter d’un arsenal moderne et surtout, de réhabiliter certaines de ses plus grandes fiertés. Car la France dispose des sous-marins les plus chers au monde. En effet, la Marine Nationale française peut compter sur quatre sous-marins lanceurs d’engins, appartenant à la classe Le Triomphant. Une gamme de sous-marins qui est bien plus onéreuse que le Seawolf, le sous-marin le plus onéreux de l’histoire américaine.
Selon les premières indications, un sous-marin Le Triomphant coûterait aujourd’hui 3 milliards d’euros à construire, contre 2.75 milliards pour les sous-marins de la gamme Seawolf. À titre de comparaison, les sous-marins américains de la gamme Virginia coûtaient 2.57 milliards d’euros tandis que les sous-marins de la classe Los Angeles coûtaient, eux, 1.47 milliard d’euros.
Le Triomphant, le sous-marin le plus cher au monde
Mais ces sous-marins français sont-ils pour autant si puissants ? Selon Seaforces.org, il apparaît que les vaisseaux de la classe Le Triomphant peuvent contenir l’arme nucléaire. Particulièrement silencieux (ils produiraient 1/100 du bruit détectable des sous-marins de la gamme Le Redoutable), ils seraient aussi extrêmement sensibles au bruit des autres sous-marins.
Au niveau de l’armement, ces bâtiments français peuvent transporter 16 tubes de lancements de missiles (M45 et M51) et pas moins de 4 lance-torpilles, permettant de tirer des missiles antinavires MBDA Exocet SM39 ou des torpilles lourdes F17 Mod. 2. Un sous-marin qui devrait toutefois laisser sa place, d’ici à 2032, à un bâtiment plus jeune, plus dynamique, mais aussi plus grand, de la classe SNLE-3G.
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