Il y a quelques jours, une base américaine en Jordanie était prise d’assaut et trois soldats américains trouvaient alors la mort, avec plusieurs dizaines de blessés. Depuis, les USA ont pointé du doigt des factions iraniennes, ce que Téhéran a plusieurs fois démenti. Joe Biden a toutefois promis une série de représailles, pour dissuader quiconque d’agir ainsi à nouveau.
Premièrement, le président américain a été très clair : il tient l’Iran pour responsable, l’Iran qui aurait fourni les armes aux assaillants. Mais que compte faire Washington ? Comment les États-Unis envisagent de répondre ? S’il n’a pas directement souhaité s’exprimer sur le sujet, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, a expliqué qu’il fallait s’attendre à une réponse graduée et plurielle.
Une réponse ferme et graduée
Dans le même temps, la présidence américaine a plusieurs fois expliqué qu’elle ne souhaitait pas l’embrasement de la région et donc, qu’elle ne souhaitait pas d’une guerre étendue. Mais la droite américaine, en pleine période d’élection électorale, accuse le clan démocrate d’être trop complaisant avec l’Iran. Trump d’ailleurs pas hésité à pointer du doigt le rôle de Joe Biden dans cette affaire, l’accusant d’avoir “enrichi” et “encouragé” les ennemis américains.
Les États-Unis ont d’ores et déjà répliqué. En effet, depuis quelques heures, des troupes et groupes pro-Iran, implantés en Iran ainsi qu’en Irak ont été frappés. En outre, des missiles anti-navires, tirés par les rebelles Houthis au Yémen, ont été détruits. La réponse américaine devrait être dans la même veine, avec des frappes ciblées et précises, contre des personnes et groupes influents, proches du régime de Téhéran.
Joe Biden, en équilibriste
En plus de cette situation, Joe Biden doit aussi jongler avec la campagne électorale, dont il fait pleinement partie, même si son investiture par le clan démocrate ne fait quasiment aucun doute. Il doit aussi jouer avec les guerres en Ukraine et en Palestine et les besoins en financement des alliés, et enfin, les appels au calme de Moscou et Pékin, qui ont rapidement invité toutes les parties concernées à la retenue.
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