Isotna, ex Sam T : un artiste talentueux qui peine à s’envoler

Autrefois connu sous le sobriquet Sam T, Isotna est un jeune artiste béninois pétri de talent. Cependant, en dépit de son savoir-faire dans la musique, il peine à décoller. Face aux difficultés, Isotna reste confiant.

Qu’est-ce qui vous a motivé à opter pour la musique?
J’aime naturellement la musique. Depuis mon jeune âge, je faisais déjà de la musique par réflexe. Seulement que je n’avais pas l’encadrement qu’il fallait pour commencer vraiment la musique. La musique fait partie de moi . Elle me met bien.

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Quand avez-vous fait vos premiers pas dans la musique ?
J’ai véritablement commencé entre 2010 et 2011 à Parakou. J’étais en duo avec Frédéric Donou.

Quelles sont les thématiques qu’Isotna aborde souvent dans ses chansons ?
Je chante l’amour, je glorifie Dieu, je chante l’espoir.

Combien de morceaux avez-vous actuellement à votre actif ? Citez-nous quelques-uns.
Plein de morceaux. Je ne peux pas les compter maintenant. Pour en citer quelques uns, il y a : J’aime beaucoup votre fille, Crédo, Merci ft Nikanor, I love you ( Remix attinkpon) et Pipina.

Quel est le titre de votre première chanson ? En êtes-vous fier aujourd’hui ?
Ma première chanson postée surYoutube est  » Crédo« . Oui j’en suis fier.

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Depuis le remix de « I love you »du chanteur béninois Atinkpon qui vous a révélé au public, il y a au moins 5 ans de cela. On vous aurait imaginé déjà très loin dans le monde de la musique. Qu’est-ce qui handicape votre ascension ?
Ce qui handicape beaucoup, c’est le manque d’une bonne équipe. C’est tout mon handicap: trouver des gens qui vont vraiment m’accompagner. Jusque là, je n’ai pas encore un staff solide.

Quelle est votre appréciation de la musique Béninoise?
La musique béninoise n’a pas encore une originalité. On copie beaucoup. Et pour trouver cette originalité, je pense que ça sera compliqué. Quand vous prenez le Nigeria, ils ont l’Afrobeat. Le Bénin a quoi ? Une multitude de rythmes. Et la majorité des rythmes ici sont des rythmes de couvent. Il faut des fois être initié pour faire un genre de musique. Ce qui empêche d’exporter la musique aussi. Moi particulièrement, je suis en train de faire des recherches pour être original et mieux m’imposer petit à petit. Je vais y arriver.

Quel type de relation avez vous avec les autres artistes béninois? Pour ne pas citer Fanicko, Vano baby, blaaz, Nikanor, Zeynab et Sessimè?
Fanicko, aucune relation. Mais ça viendra, Vano baby aussi. Blaaz, on a collaboré quelques temps mais après, plus rien. Nikanor, on est toujours en contact. Je continue de travailler avec lui. Zeynab, c’est ma Diva. Elle m’aide beaucoup. Elle m’a d’ailleurs aidé pour ma dernière sortie qu’est le titre « Pipina« . Sèssimè, on est toujours en contact. Je lui ai fait aussi des propositions de prod. On garde de bonnes relations.

Comment projetez vous votre carrière d’ici 5 ans?
L’homme propose et Dieu dispose. D’ici 5 ans, je compte ramener un truc nouveau que les gens n’ont pas l’habitude d’écouter. C’est vrai que ça sera dûr. Mais quand on veut devenir une légende, on se doit de créer. Je suis en phase expérimentale. Petit à petit, les trucs vont se lancer.

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