La puissance chinoise menacée par des pays asiatiques dans ce domaine

(Selim Chtayti/AP/Sipa)

La Chine, avec sa croissance économique fulgurante au cours des dernières décennies, s’est affirmée comme une superpuissance économique mondiale. En s’appuyant sur une industrialisation massive, une main-d’œuvre abondante et des politiques gouvernementales stratégiques, elle est devenue le deuxième plus grand PIB du monde. Son économie est caractérisée par une production manufacturière énorme, des exportations massives et des investissements considérables dans la technologie et l’infrastructure.

Sur le plan militaire, la Chine a considérablement modernisé et développé ses forces armées, se positionnant comme l’une des principales puissances militaires. Son budget de défense, l’un des plus élevés au monde, finance des programmes avancés dans les domaines de la technologie militaire, de la cybernétique et de l’espace. Cette montée en puissance militaire, combinée à son poids économique, fait de la Chine un acteur incontournable sur la scène internationale, capable d’influencer les équilibres géopolitiques et économiques mondiaux.

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Une menace venue d’Asie

BRICS, nouvelles routes de la soie… La Chine multiplie les projets d’envergure pour peu à peu s’imposer comme étant la seule et unique superpuissance mondiale. Pour autant, le jeu des alliances fait que de plus en plus de barrières se présentent face à Pékin et à son ambition de développement économique rapide et puissant.

Alors que la Chine fait tout pour devenir la première puissance économique et militaire mondiale, une récente étude menée par la Boston Consulting Group tend à nuancer la faisabilité de cet objectif. En effet, toujours selon la Boston Consulting Group, la hausse des barrières commerciales entre la Chine et ses partenaires (notamment européens et occidentaux) pourrait entraîner une perte de vitesse en matière d’échanges.

La Chine, impactée par ses relations avec l’Occident ?

C’est notamment avec les États-Unis que la Chine risque de perdre le plus. En effet, en 2023, le montant total des échanges entre les deux pays se serait effondré de 197 milliards de dollars, soit près de trois fois le montant initialement imaginé par la Boston Consulting Group. Une chute brutale qui s’explique toutefois assez facilement. Outre la sortie de crise sanitaire, le contexte géopolitique mondial, les envies de dédollarisation ainsi que les tensions croissantes entre Washington et Pékin, supposent l’émergence de nouveaux partenaires.

Les pays d’Asie du Sud-Est, grands gagnants

Et ce sont les pays d’Asie du Sud-Est qui pourraient tirer leur épingle du jeu. En effet, cette région du globe, grâce à sa population active et dynamique, s’impose tout naturellement comme étant une alternative qui se veut crédible. Selon certaines études, d’ici aux dix prochaines années, ce marché pourrait peser plus de 1.200 milliards de dollars. Une opportunité intéressante donc, pour les sociétés qui souhaitent peu à peu se défaire de la dépendance de la Chine, au profit de pays jugés plus “amicaux” par les entreprises et entrepreneurs.

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