Chaque année, l‘Arabie Saoudite organise le Future Minerals Forum. Ce rendez-vous de haut niveau a débuté le mercredi 10 janvier et prend fin ce jeudi 11 janvier. Pendant cette rencontre, la monarchie du golfe enclenche des mécanismes pour se positionner en force sur le marché mondial des mines. Installée depuis de nombreuses décennies dans le peloton de tête des nations productrices d’hydrocarbures, l’Arabie Saoudite prépare activement l’après-pétrole.
Le potentiel minier du pays du golfe n’est pas exceptionnel, mais avec la rente pétrolière, Riyad compte réaliser de grandes Å“uvres. En marge du Future Minerals Forum, l’Arabie Saoudite a signé plusieurs accords d’investissements avec trois pays africains. Il s’agit du Maroc, de l’Égypte et de la République Démocratique du Congo. Le potentiel minier de ces trois pays n’est plus à démontrer, surtout celui de la RDC.
En effet, le pays d’Afrique Centrale possède quelques-uns des gisements miniers les plus importants de la planète. Tous les minerais les plus inestimables du monde se trouvent en RDC. L’Égypte et le Maroc possèdent aussi un bon potentiel sur lequel l’Arabie Saoudite lorgne. Alors que le Future Minerals Forum prend fin ce 11 janvier, les autorités saoudiennes ont signé des protocoles d’accord portant sur la coopération dans le domaine des richesses minérales en présence des représentants du Maroc, de la RDC et de l’Égypte.
Cet investissement saoudien répond à la vision du partenariat gagnant-gagnant. Les trois pays africains disposent des ressources brutes et l’Arabie Saoudite possède des fonds colossaux pour les exploiter. Avec ses futurs investissements en Afrique, la monarchie du golfe compte booster son secteur minier et cela passe par des partenariats stratégiques. La signature de ces accords de partenariats s’est faite en présence d’éminentes personnalités marocaines, égyptiennes et congolaises.
On peut citer Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Tarek el-Molla, ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales et Antoinette N’samba Kalambayi, ministre congolaise des Mines. Un pays comme la République Démocratique du Congo, conscient de son incroyable potentiel, a actionné d’ambitieuses réformes minières pour attirer les investisseurs les plus importants de la planète.
La course aux minéraux critiques a fait du pays d’Afrique Centrale une destination de premier choix pour les plus grandes sociétés du monde. Les Émirats arabes unis, un autre mastodonte pétrolier, a signé divers partenariats avec la RDC pour exploiter d’importants filons miniers. L’après-pétrole se prépare sérieusement avec de grands moyens dans la péninsule du golfe.
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