Pétrole en Afrique du Nord : le mastodonte BP se positionne avec un projet

Photo : Reuters

La zone de l’Afrique du Nord regorge d’importantes réserves en hydrocarbures. Les plus grandes firmes du monde s’y bousculent afin d’exploiter les différents filons de pétrole et de gaz. L’Égypte possède un énorme potentiel dans ce domaine. Conscientes de cela, les premières autorités égyptiennes ont actionné un certain nombre de mécanismes pour valoriser comme il se doit le domaine des hydrocarbures.

British Petroleum (BP), le géant anglais de l’industrie pétrolière, avance ses pions en Égypte. Grâce à une série d’accords signés avec les autorités égyptiennes, BP vient d’obtenir l’autorisation d’exploiter la zone de West Nile Delta development qui est réputée pour abriter de grandes réserves d’hydrocarbures. L’annonce a été officialisée ce mardi 16 janvier. L’accord stipule que le géant anglais va détenir une participation de 82,75 % dans le projet West Nile Delta development.

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L’entreprise allemande Wintershall Dea détient le reste des intérêts dans le projet. D’après les clauses du contrat, West Nile Delta va déployer une technologie de dernière génération sur le site afin d’obtenir de bons résultats. La zone est aussi très riche en gaz, d’où l’intérêt marqué de BP qui voit là l’occasion de réaliser de bonnes affaires. L’Égypte possède le statut de superpuissance continentale. Avec son économie hyper dynamique, le pays arabe souhaite s’ouvrir de nouvelles perspectives.

Il faut dire que le potentiel du pays d’Afrique du Nord est exceptionnel. Dans presque tous les secteurs économiques, l’Égypte a son mot à dire. L’un des domaines les plus rentables est sans doute celui du tourisme. Avec sa riche histoire culturelle, le pays des Pharaons attire les voyageurs du monde entier. Cela représente une importante source d’entrée de devises. En matière de télécommunication aussi, l’Égypte possède une force de frappe non négligeable. Il en est de même dans le secteur de l‘Agriculture.

Après avoir connu des troubles socio-économiques par le passé, le pays arabe a enclenché de plusieurs réformes afin de relancer et de diversifier son économie. Dans un premier temps, Abdel Fattah al-Sissi et son équipe se sont évertués à ramener la stabilité dans le but de donner confiance aux touristes. Ensuite, des initiatives ont été prises pour attirer de grands investisseurs.

Actuellement, l’Égypte veut exploiter comme il se doit son secteur énergétique et celui des hydrocarbures. Pour atteindre cet objectif, des mécanismes furent enclenchés pour lancer de grands projets. Le pays arabe veut se positionner comme un acteur important de la production de pétrole et de gaz en Afrique afin de faire basculer son économie dans une autre dimension.

3 réponses

  1. Avatar de Na
    Na

    A lire votre article c’est la Corée du Sud pas un pays en totale banqueroute qui vit d’aumone des micro monarchie fantoches du golfe larbins et fier de l’être des amerloques et sionistes
    Tiens c’est peut être pour cela que vous leur faites de la pub à cette dictature qui n’a rien à envier à l’autre Corée celle du Nord cette fois car en matière d’injustice et total oppression des populations et d’absence de droit à la parole la oui ils sont au top mondial

  2. Avatar de Toualbi.M S.
    Toualbi.M S.

    Le sol et le sous sol devra toujours appartenir aux Etats.jamais totalement aux privés.L’Algerie l:a payé de son sang.Regardons l’Amazonie que sont devenus les populations autochtones ‘lesProblemes du Venezuela,du Niger et du Nigéria,des Etats d’Afrique e.t.c.Les multinationales de sont accaparées des techniques,des finances et enfin des politiques des Etats par le biais de la puissance de leur pouvoir corruptif lié à leur force d’impunité.Ils Sont devenus des supers états qui gèrent le monde réel dominateur face aux récalcitrants affaiblies par manque de coordination.merci d’avoir lu

  3. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Attention les grandes découvertes de gaz et de pétrole restent une bombe à retardement pour les pays qui s’y engouffrent. Les exemples ne manquent pas pour signifier une paralysie du monde du travail car le pays ne compte que sur ses rentrées des hydrocarbures.
    La répartition des taux de participation des entreprises étrangères peuvent créer un déséquilibre financier pour l’Égypte. En Algérie , dans ce domaine les entreprises étrangères ne doivent pas détenir plus de 49 %.

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