VIH: une rémission possible à une condition selon une étude

Dans le monde, 39 millions de personnes (environ) vivent avec le VIH. Une maladie d’ampleur que scientifiques et pouvoirs publics tentent de contenir. La solution la plus efficace ? Le préservatif. Mais dans le cas où cela ne suffit pas, de plus en plus de traitements expérimentaux ou confirmés sont lancés sur le marché.

Ces traitements permettent toutefois de vivre avec la maladie, en augmentant considérablement sa longévité et en réduisant les effets des symptômes associés à la maladie. Récemment toutefois, une petite lueur d’espoir est venue s’allumer. Une récente étude est venue confirmer qu’il était possible d’espérer une rémission totale, à une seule condition : un dépistage précoce et un traitement qui l’est tout autant.

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Nouvelle percée en ce qui concerne le VIH

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié des singes, qu’ils ont divisé en plusieurs groupes. Le groupe A à reçu deux ans de traitement juste après avoir été infecté par le VIH. Le groupe B a reçu deux ans de traitement, quelques mois seulement après avoir été infecté par la maladie. Enfin, le troisième groupe de singes (groupe C) a été infecté par la maladie, sans recevoir de traitement.

Et les résultats sont surprenants. Il a été découvert que les traitements, mis en place dans les quatre semaines suivant la maladie, permettaient de contrôler l’infection. Cette bonne réceptivité du traitement par l’organisme dans les premiers jours de la maladie suppose une possible rémission des individus. En outre, ce traitement doit être durable dans le temps.

Un dépistage et un traitement précoce sont essentiels

La fenêtre des deux ans permet au système immunitaire de retrouver de l’allant et aux cellules d’être plus efficace dans l’élimination du virus, notamment après l’arrêt du traitement, lors du rebond viral. C’est absolument essentiel, car généralement, les traitements débutent dans les six mois après l’infection, surtout parce que les patients ne se font pas forcément dépister. Dans certains cas, cela peut même démarrer des années plus tard, ce qui rend les espoirs de rémission, quasi-nuls.

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