Les infrastructures routières représentent un paramètre important dans le processus de développement d’un pays. L’Afrique est entrain d’amorcer un développement économique fulgurant et elle a besoin d’infrastructures de qualité pour basculer dans une autre dimension. La Zambie fait partie des nations africaines qui possèdent un incroyable potentiel économique. Ses gisements miniers notamment suscitent une extrême convoitise.
Pour exploiter comme il se doit ce filon, les autorités zambiennes ont lancé d’ambitieux programmes de réalisation d’infrastructures routières. Dans sa vision, le pays d’Afrique Australe peut compter sur l’accompagnement de la Banque mondiale. Tout récemment, les premières autorités zambiennes ont annoncé avoir reçu un financement de 270 millions de dollars de la Banque mondiale. Cette somme servira à booster le projet TRACER (Transport Corridors for Economic Resilience) destiné à améliorer les transports et le commerce avec la Tanzanie.
Le projet TRACER va actionner des leviers indispensables pour construire ou mettre à niveau des infrastructures routières de premier plan. On pense particulièrement à la réhabilitation de la route Serenje-Mpika, la construction d’un poste frontalier à guichet unique à Nakonde et la conversion du corridor existant en une version SMART.
Ces différents projets vont apporter une certaine fluidité au sein du trafic routier zambien. « Le projet aidera le corridor à réduire les embouteillages permanents, causés par des années de délabrement des infrastructures et d’attention insuffisante aux exigences d’efficacité dans notre quête de résilience économique. Les entreprises situées le long du corridor et les commerçants transfrontaliers entre les deux pays bénéficieront de cette initiative » peut-on lire dans une déclaration du ministère zambien des Finances. La Zambie a pour ambition de devenir un acteur important du secteur minier en Afrique.
Différentes études ont montré que le pays d’Afrique Australe possède l’un des potentiels miniers les plus importants du monde. Le Cuivre est notamment présent en abondance dans le pays. Pays enclavé, la Zambie compte dynamiser la connexion routière avec ses voisins qui disposent d’un port. C’est le cas avec la Tanzanie. Les deux pays ont signé des traités de coopérations afin de lever les barrières qui pourraient fragiliser les flux commerciaux.
En plus de la Banque mondiale, diverses institutions financières internationales accompagnent le gouvernement dans la réalisation de ses objectifs économiques. Les grands investisseurs privés ne sont pas en reste. Ces dernières années, ils ont apporté d’importants capitaux dans l’économie zambienne. C’est donc dire qu’avec une bonne gestion de ces capitaux, le pays d’Afrique Australe pourra faire franchir une autre étape à son économie.
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