La guerre en Ukraine a suscité une réaction significative de la part des pays nordiques, notamment la Suède et la Finlande, qui ont intensifié leur soutien à l’Ukraine face à l’agression russe. Cet engagement se manifeste par des aides militaires substantielles, y compris la livraison de matériel de guerre avancé, rompant ainsi avec leur politique traditionnelle de non-intervention militaire.
La Norvège, membre de l’OTAN, a également renforcé son assistance envers l’Ukraine, contribuant à la fois financièrement, humanitairement, et militairement. Ces actions des pays nordiques illustrent non seulement leur solidarité avec l’Ukraine mais reflètent également une inquiétude croissante quant à la sécurité régionale, incitant à une collaboration plus étroite avec l’OTAN et à une réévaluation de leurs politiques de défense.
Un pays craint particulièrement le trio Russie, Chine, Iran
Dans le contexte géopolitique actuel, la Suède se trouve face à des défis sécuritaires majeurs, exacerbés par les agissements de la Russie, de la Chine et de l’Iran. Selon le dernier rapport du service de sécurité suédois (Säpo), ces nations constituent une menace directe pour la sécurité nationale, avec une intensification notable des risques par rapport à l’année précédente.
La Säpo pointe du doigt la Russie comme étant la menace principale pour la Suède, notamment en raison de ses activités militaires accrues dans les régions avoisinantes. Cependant, la Chine et l’Iran ne sont pas en reste, ces pays ayant également intensifié leurs manœuvres, contribuant à un climat d’insécurité global.
Le rapport souligne la complexité des menaces actuelles, caractérisées par une convergence des actions de puissances étrangères et d’extrémistes violents. Cette synergie contribue à un environnement de plus en plus polarisé et divisé, alimentant les tensions au sein de la société suédoise.
Plusieurs zones concernées
De nouvelles préoccupations émergent également, notamment dans des zones stratégiques comme l’Arctique et l’espace, où la Russie et la Chine déploient des efforts significatifs. La Chine, en particulier, cherche à étendre son influence dans l’Arctique, anticipant les nouvelles routes maritimes qui se dessineront avec la fonte des glaces.
Cette situation intervient à un moment critique pour la Suède, qui est en passe de finaliser son adhésion à l’OTAN. Ce processus a été marqué par des retards, notamment en raison de la réticence de la Hongrie à ratifier cette adhésion, en partie à cause des critiques suédoises sur le respect de l’État de droit par Budapest.
L’adhésion prochaine de la Suède à l’OTAN représente un tournant stratégique pour le pays, renforçant sa position sur l’échiquier international. Malgré les obstacles et les menaces, la détermination de Stockholm à sécuriser son appartenance à l’Alliance transatlantique souligne la gravité de la situation sécuritaire et la nécessité d’une coopération internationale renforcée.
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