Après la mise à la retraite d’office de plusieurs agents des Forces de défense et de sécurité (FDS), le président Patrice Talon a promu quarante officiers supérieurs de la Police Républicaine au titre de l’année 2024. Au sein des Forces Armées Béninoises, plusieurs officiers ont également été promus aux grades supérieurs, au mérite ou au choix.
40 agents de la Police
Ils sont au total quarante dans les rangs de la Police Républicaine à bénéficier d’une promotion. L’information a en effet été rendue publique par le décret N°-2024_746 du 31 janvier 2024 portant promotion de quarante (40) officiers supérieurs de la Police Républicaine au titre de l’année 2024. Ces promotions suivent les catégories de « Contrôleur général de la Police, de Commissaire Divisionnaire de la Police, Commissaire Principal de la Police et de Contrôleur général major de la Police ». Selon l’article 2 de ce décret signé par le président et des ministres, « les promotions accordées donnent droit à une augmentation de traitement dans les conditions définies par les textes en vigueur ».
Forces Armées Béninoises
Au sein des Forces Armées Béninoises, il s’agit d’un décret portant nomination ou promotion aux grades supérieurs de certains officiers des Forces Armées Béninoises. Plusieurs corps sont concernés par cette nouvelle décision qui touche les forces de sécurité et de défense au Bénin. Le document précise également que, « le décrochage d’un officier du tableau d’avancement entraîne automatiquement l’annulation de sa promotion au grade supérieur ».
1 074 agents mis à la retraite d’office
Rappelons que tout ceci fait suite à la mise à la retraite d’office de 1 074 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) dont 700 militaires, 315 Policiers républicains, 30 douaniers et 29 forestiers. La polémique suscitée par cette décision avait amené les autorités béninoises à monter au créneau pour multiplier les explications. Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou il ne s’agit aucunement d’une mesure punitive ou d’une volonté de réduire les effectifs de la police.
Les justifications du ministre Alassane Seidou
Elle vise simplement, selon lui, à corriger des irrégularités remarquées au sein des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Il indique notamment que certains agents ne sont plus aptes au travail et d’autres ne peuvent plus être insérés dans l’organigramme pour plusieurs raisons. « Aujourd’hui, parmi les agents de la police, nous en avons qui n’ont pas une capacité de rendement appréciable. Nous avons des agents qui ont occupé des postes responsabilités qui font qu’il est difficile de les remettre dans l’organigramme. Ils risquent d’être commandés par des personnes qu’ils avaient commandées par le passé », a expliqué le ministre de l’Intérieur.
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