Au Niger, de nombreuses décisions sont prises à l’encontre des citoyens français qui, depuis quelques jours, sont refoulés à l’entrée du pays, et ce, peu importe la raison, de leur venue. Une situation qui intervient alors qu’entre les deux nations, jamais les tensions n’avaient été aussi vives. Paris a d’ailleurs été forcé de fermer son ambassade. Une grande première qui démontre que les liens sont bel et bien rompus.
Et qui dit mesure coercitive, dit réciprocité. Résultat, Paris aurait aussi décidé de ne pas accepter de Nigériens sur son territoire, quand bien même ces derniers disposeraient de visas longue durée. Une décision qu’a fustigée Niamey, allant même jusqu’à rapprocher cette attitude à Paris. Pour le moment cependant, impossible de déterminer combien d’individus sont concernés.
Paris interdirait l’entrée sur son territoire à certains ressortissants nigériens
Une situation qui devient de plus en plus complexe. Le 3 février, Paris a d’ailleurs imputé cette situation à Niamey. La France accuse effectivement le Niger d’être derrière l’ensemble des tensions actuelles en expliquant que la prise de pouvoir par l’armée et les heurts qui en ont suivi, notamment le fait d’entraver l’accès aux services de l’ambassade. Il était donc attendu que Paris réagisse.
Résultat, certaines personnes pourraient ne plus être en mesure d’entrer sur le territoire. Les étudiants ne seraient toutefois pas concernés. Du moins, celles et ceux qui ont obtenu leur visa avant le 26 juillet (ils continueront aussi de bénéficier de leur bourse d’études). En ce qui concerne les autres, le Niger a remis en cause une convention bilatérale concernant la mobilité étudiante.
Le Niger, pointé du doigt par la France
Résultat, Paris assume ne plus être en mesure de gérer les dossiers d’étudiants nigériens qui souhaitent se rendre en France pour y passer leurs diplômes. En revanche, dans un communiqué de presse, le ministère de l’Intérieur a assuré que toutes les personnes qui détenaient actuellement un visa valide seraient bienvenues sur le territoire national. En somme, il semblerait que cette situation de réciprocité soit davantage traitée, au cas par cas, par les services français.
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