Alors que le groupe Sonatrach a annoncé la signature de nouveaux contrats en Libye ou encore au Mali, l’Algérie a confirmé par la voix de Youcef Khanfar, Directeur central des nouvelles ressources au sein du groupe, qu’elle souhaitait bel et bien conserver sa place de principal fournisseur de gaz naturel dans le bassin Méditerranéen ainsi qu’en Afrique. Preuve de l’ambition d’Alger dans ce domaine de plus en plus concurrentiel, mais aussi de plus en plus important pour l’économie nationale.
Aux yeux de M. Khanfar, l’Algérie, c’est aujourd’hui positionné comme étant l’un des acteurs majeurs du secteur du gaz naturel dans le monde. Plus précisément, en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Une place de choix qu’Alger souhaite conforter et conserver à moyen et long terme. Pour cela, de nombreux projets sont annoncés, comme l’exploration de nouveaux gisements.
Sonatrach annonce de nouveaux projets
Des projets de restructuration et d’optimisation de la gestion des gisements actuels sont également envisagés. Les premiers projets associés ont d’ailleurs permis d’augmenter la production de gaz de plus de 4 milliards de m3 en quelques mois seulement. Un premier pas de géant vers les 10 milliards de m3 (ou plus) qui sont espérés et attendus pour 2028, grand maximum. Cela pourrait porter la production de Sonatrach à plus de 60 milliards de m3 à l’année, à partir de 2030.
Sonatrach souhaite aussi développer son offre, en travaillant sur le développement du solaire-photovoltaïque. L’idée est de produire plus, à moindre coût, pour garantir une offre continue à l’export et donc, honorer les contrats et les commandes passées par les entreprises et pays partenaires. Ces bonnes relations commerciales passent aussi par l’exploration de nouveaux gisements. Une stratégie bien définie, et qui est déjà bien en place.
L’Algérie, leader mondial de demain en matière de gaz et pétrole ?
En effet, au cours des cinq dernières années, Sonatrach aurait réalisé 163 forages au total. Sur ces 163 forages, 80 auraient permis de découvrir des réserves de gaz et de pétrole. Selon certaines estimations, on parle de capacités de production, de l’ordre de 75 à 110 millions tonnes équivalent pétrole (TEP) par an. De quoi permettre d’envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité.
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