La guerre en Ukraine continue. Depuis plus de deux ans maintenant, Moscou et Kiev livrent une véritable lutte pour s’assurer de la victoire finale, mais, à ce jour, personne n’a vraiment pris l’ascendant, avec des gains minimes de part et d’autre. Cela pourrait toutefois changer. En effet, selon les renseignements norvégiens, la Russie serait sur le point de prendre l’avantage sur son adversaire.
Interrogé, l’amiral Nils Andreas Stensønes, le chef de l’E-tjenesten affirmait il y a quelques jours, que la Russie se trouvait dans une meilleure situation, à ce stade du conflit, qu’il y a un an. Il faut dire que depuis le début des opérations, Moscou a redoublé d’efforts et d’investissements en matière de défense (au point que celle-ci contribue très largement à la hausse de la croissance nationale).
La Norvège craint que la Russie ne prenne l’avantage
Pour parvenir à remédier à cette situation, une seule solution pour les Occidentaux : investir et armer l’Ukraine, de façon à ce qu’elle reprenne l’avantage. Malheureusement, les USA peinent à suivre le rythme. Le Congrès n’a pas été en mesure de s’accorder pour allouer 61 milliards de dollars aux Ukrainiens. De fait, le maintien sur place, de bonnes conditions militaires est compliqué. En outre, l’envoi d’armes et de munitions n’est actuellement pas possible.
De son côté, la Russie a développé une économie de guerre. Aujourd’hui, elle produit assez largement de munitions pour répondre aux besoins quasi-quotidiens des hommes présents sur place. Une économie en pleine bourre, qui pourrait permettre à Moscou de restaurer sa pleine puissance militaire (celle d’avant-guerre) d’ici 3 à 5 ans après la guerre, si ce n’est moins encore (tout dépend des investissements qui seront réalisés dans les années à venir).
Une offensive majeure à venir ?
Une situation qui offre beaucoup de latence à Moscou. En effet, l’armée russe, pour le moment, attaque à distance. Mais une offensive majeure pourrait avoir lieu dans les mois à venir. Meilleure organisation, meilleure gestion logistique et armement suffisant, les forces occidentales semblent être légèrement dépassées par l’ampleur du conflit et par la résilience de l’économie et de la diplomatie russe, qui peuvent compter sur le renforcement de ses liens en Asie et au Moyen-Orient pour continuer à prospérer.
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