Les trottoirs, les terres-pleins centraux et autres espaces publics illégalement occupés dans la ville de Cotonou seront bientôt libérés. L’annonce a été faite par la mairie de la capitale économique du Bénin à travers le communiqué n°235/CAB/MCOT/CC-SE/DSI/SECI en date du lundi 5 février 2024. L’occupation anarchique des domaines publics prend de l’ampleur en dépit des nombreuses campagnes de sensibilisation pour lutter contre le phénomène.
« Cette mauvaise pratique occasionne de graves désagréments pour la circulation des personnes et des biens et porte également atteinte à la pérennisation des ouvrages d’assainissement construits à grands frais dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) », informe le communiqué. Face à la recrudescence de ces actes d’incivisme, le maire Luc Sètondji Atrokpo rappelle aux populations que de nouvelles actions seront engagées pour libérer les espaces publics illégalement occupés.
L’autorité municipale a par la même occasion invité les personnes concernées à s’exécuter sans délai. « Faute de quoi, elles subiront les rigueurs de la loi et seront seules tenues responsables des déconvenues qui en résulteraient », prévient la mairie de Cotonou. Le communiqué qui tient lieu d’une nouvelle mise en demeure précise que les éléments de la Police républicaine et ceux de la Police municipale veilleront au strict respect des présentes dispositions.
Pour rappel, l’opération de libération des espaces publics a démarré le 4 janvier 2017 dans plusieurs grandes villes du Bénin dont Cotonou. L’objectif poursuivi par le gouvernement du président Patrice Talon était de rendre à nouveau accessibles les espaces publics, qui étaient occupés de manière illégale par des particuliers, des marchands ou des entreprises pour le compte des activités commerciales.
Cette opération qui a permis de libérer les trottoirs, les terres-pleins centraux et plusieurs autres espaces publics illégalement occupés dans la ville de Cotonou avait été conduite par Modeste Toboula, ancien préfet du Littoral. Quelques années plus tard, cette pratique a repris de plus belle malgré les actions de sensibilisation des autorités.
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