Les violences faites aux femmes sont en constante hausse dans la zone de l’Union Européenne. Les chiffres ont littéralement explosé en 2020 lorsque le monde se confinait pour éviter la propagation de la covid-19. Durant cette période, en Europe par exemple, le nombre de femmes victimes de féminicides a augmenté. Afin de mieux protéger la gent féminine, l’Union Européenne vient d’adopter une loi spécifique dans le but de protéger les femmes contre diverses formes de violences.
Même si, dans le fond, la loi tend à préserver l’intégrité physique et psychique de la femme, dans le fond, elle fait l’objet de débats intenses. La France est notamment pointée du doigt pour n’avoir pas assez pesé de tout son poids pour mieux structurer la loi. Un point en particulier crispe les positions. Il s’agit de celui lié au viol. En effet, dans la loi qui doit proscrire les violences à l’égard des femmes, le cas du viol est très ambigu et donne l’impression que cet acte n’est pas une forme de violence.
La France et l’Allemagne, deux locomotives de l’UE, sont critiquées pour n’avoir pas donné assez de la voix pour criminaliser le viol à l’échelle européenne. De façon simple, en temps normal, il y a viol lorsque le consentement est absent. Cependant, durant des mois, le Parlement européen et le Conseil de l’UE ne sont pas parvenus à s’entendre sur la place que doit occuper le viol dans la nouvelle loi européenne qui vise à protéger les femmes contre les violences.
Le président français Emmanuel Macron fait l’objet de nombreuses critiques. Cela intervient à un moment où l’opinion publique s’était mise en émoi lorsque Macron avait demandé de respecter la présomption d’innocence pour l’acteur français Gérard Depardieu. Ce dernier était accusé de faits d’agressions sexuelles. Des acteurs de la classe politique française ont fustigé la posture d’Emmanuel Macron.
Ils appellent le locataire du palais de l’Élysée à créer un cadre favorable pour une définition du viol basée sur le consentement et qui sera la norme dans toute la France. « C’est totalement hypocrite et c’est une terrible occasion manquée de protéger les femmes et les jeunes filles contre l’une des formes de violence les plus odieuses« a signifié Irene Rosales, responsable des politiques et des campagnes au lobby européen des femmes. Les autorités françaises ont quant à elles déclaré que l’Hexagone fait figure de bon élève, car elle a mis en place des lois très strictes qui sanctionnent très durement les individus qui se rendent coupables d’agressions sexuelles.
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