Or en Afrique : la Chine impose sa marque coup après coup

L’Afrique regorge de ressources naturelles inestimables. Parmi celles-ci, on peut citer l’or. Le métal précieux est activement recherché aux quatre coins de la planète. Les plus grandes puissances mobilisent d’importants moyens afin de trouver et exploiter des filons. L’Afrique, qui est le continent par excellence des ressources minières, est le terrain de jeu favori des investisseurs du secteur aurifère.

Ces dernières années, une superpuissance multiplie les initiatives pour renforcer sa présence en Afrique et profiter des gigantesques gisements d’or. Il s’agit de la Chine. Malgré la forte concurrence imposée par plusieurs firmes, l’Empire du milieu a réussi à se positionner de manière très stratégique dans les pays où l’activité aurifère est à son zénith.

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Les entreprises chinoises ont en grande partie opté pour le plan d’action suivant : elles rachètent des sociétés déjà bien établies avec une bonne production. Dès lors, elles s’épargnent la fastidieuse et coûteuse étape de la prospection. Elles n’ont plus qu’à déployer leurs infrastructures pour exploiter les gisements. La dernière opération de ce genre a eu lieu en Namibie. Le pays d’Afrique du sud-ouest est entrain de se positionner comme un eldorado minier.

C’est dans ce contexte que la société chinoise Yintai Gold a signé un accord pour racheter Osino Resources qui gère le mégaprojet aurifère, Twin Hills. D’après des sources mises en avant par nos confrères de l’Agence Ecofin, le projet Twin Hills est en mesure de livrer par an 176 000 onces en moyenne sur les cinq premières années et 162 000 onces en moyenne sur les dix premières années de son exploitation. Pour racheter ce projet coordonné par le canadien Osino Resources, Yintai Gold va débourser la somme de 368 millions de dollars.

Suite à la signature de l’accord entre les deux parties, le PDG de Yintai Gold, Xingong Ou a notifié ceci : « Twin Hills représente une opportunité unique d’ajouter à notre portefeuille un actif de développement aurifère de haute qualité dans une juridiction stable et favorable à l’exploitation minière. Le projet constitue la base de notre futur profil de production, avec une production prévue pour 2026, ainsi qu’un potentiel d’exploration important  ».

Jusqu’à présent, Yintai Gold menait ses activités en Chine. Le rachat du projet Twin Hills en Namibie va constituer le premier investissement du groupe chinois. La Chine tisse avec minutie sa toile dans le secteur aurifère africain. En plus de la Namibie, les sociétés minières chinoises sont présentes au Ghana, au Mali, en Côte d’Ivoire où elles se livrent une rude bataille avec les concurrents canadiens, australiens, britanniques et russes.

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