L’ex-ministre de la justice et candidate recalée à la présidentielle de 2021 suit de très près la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en ce moment en Côte d’Ivoire. A travers une publication sur sa page Facebook ce mardi 6 février 2024, Reckya Madougou depuis sa cellule, a analysé la prestation de la Côte d’Ivoire et en tire trois (03) principales leçons. En effet, elle est partie d’abord de l’échec des Eléphants dans la phase de poule à leurs victoires consécutives en huitième et en quart de finale. Elle n’a pas occulté les railleries dont les joueurs ont fait l’objet lors de leur défaite à la Guinée Equatoriale 4-0.
Face à cette humiliation, les Eléphants couverts d’opprobre ont quitté le terrain de jeu, en larmes, têtes abaissées, rappelle l’ex-garde des sceaux. « … ils n’eurent plus guère ni soutiens ni encouragements à tenir bon pour la suite qui pour tout le monde était déjà jouée. Eux qui étaient en droit d’espérer consolation des leurs, selon l’avis de la majeure partie de l’opinion ivoirienne, seraient alors voués à une élimination précoce très douloureuse pour le pays organisateur », a-t-elle poursuivi. Cette défaite a même valu le licenciement du sélectionneur Jean Louis Gasset.
Ayant perdu deux matchs successifs, la Côte d’Ivoire ne comptait que sur le Maroc pour se relancer dans la compétition. Ce rêve des Eléphants est devenu réalité puisque le Maroc a battu la Zambie. Ce qui a permis à la Cote d’Ivoire de se positionner parmi les 4 meilleurs troisièmes. « Seulement quelques jours plus tard, on assiste dans le même décor, à savoir les stades de Côte d’Ivoire, à un changement d’humeur, une métamorphose des sentiments », écrit Reckya Madougou. Après toutes ces analyses, l’ex-ministre de la justice déduit que « dans cette vie, tout est signe et enseignement ».
Les 3 leçons que tire Reckya Madougou
Reckya Madougou retient 3 leçons de la participation de la Côte d’Ivoire à la CAN 2023. D’abord, pour l’ancienne ministre de Boni Yayi, les circonstances reflètent rarement la vérité grand V. Elle précise que le contexte d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui et nul ne connaît celui de demain. « Les circonstances d’aujourd’hui ne devraient donc pas présumer de notre futur et encore moins nous inhiber », souligne-t-elle avant de poursuivre en ces termes : « N’oubliez jamais que votre potentiel est illimité. Vos exploits parfois seront des mets inespérés, cuits avec d’inattendus ingrédients ».
« Votre miracle ne dépend fort heureusement pas de la volonté de l’humain qui, à la moindre chute, tentera de vous précipiter dans le trou avant l’heure », c’est la deuxième leçon que tire le pensionnaire de la maison d’arrêt d’Akpro-Missérété de ce grand moment de football. Elle fait allusion à des proches et ceux à qui on avait fait du bien. « Je les appelle les ‘’ôte-toi que je m’y mette’’ », déclare-t-elle. Pour répondre à ceux, Reckya Madougou recommande ceci : « Mais diantre, tu peux tout faire mais tu ne seras jamais moi. Je suis une créature singulière et ma destinée ne t’appartient pas ».
Enfin, l’ex-ministre de la justice recommande de garder en mémoire que les paroles humaines sont frivoles, futiles et volatiles, comme l’essence qui effleure les narines de celui qui la brûle. « Peu importe ce que l’on dit de vous aujourd’hui, demain, dès que la faveur suprême vous localisera de nouveau, les mêmes chanteront vos éloges, sans état d’âme », note-t-elle. « Si nos rêves nous appartiennent, notre destin quant à lui reste providentiel », conclut la candidate recalée à la présidentielle de 2021.
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