Il y a quelques heures, aux États-Unis, les politiques se sont enflammés autour d’une nouvelle qui est parvenue aux oreilles des décideurs. Selon la Maison-Blanche, la sécurité nationale des États-Unis serait menacée par une nouvelle arme antisatellite de la Russie. Une information plus tard confirmée par John Kirby, le porte-parole du Conseil national de sécurité à Washington.
Si des rumeurs ont fait état d’un possible côté “nucléaire” de ces armes, monsieur Kirby n’a pas tenu à confirmer ces allégations premières. Une arme qui n’a toutefois pas encore été déployée, comme il l’a affirmé, et qui ne représenterait pas de menace immédiate. En effet, cette arme ne peut être utilisée pour attaquer quiconque sur la planète. Elle pourrait seulement provoquer des dégâts dans l’Espace.
Les USA craignent une nouvelle arme russe
Pour autant, il est important de prendre cette menace au sérieux. D’ailleurs, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, monsieur Jake Sullivan, s’est rendu au Congrès américain afin d’échanger sur le sujet avec un groupe d’élus américains, composé de 8 personnes, toutes ayant accès à certaines des informations les plus sensibles. De son côté, Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, a assuré que Washington allait bientôt évoquer le sujet avec ses proches alliés.
Une information qui, du côté de Moscou, n’a pas été évoquée. En effet, le gouvernement russe, qui n’a dans un premier temps pas tenu à réagir, s’est ensuite laissé aller à un commentaire. En effet, Moscou a affirmé que les informations dévoilées dans la presse étaient à la fois malveillantes, mais surtout infondées. La Russie voit, en ces manœuvres, des tentatives de déstabilisation du Congrès.
L’aide américaine, toujours bloquée
En effet, l’aide ukrainienne de 60 milliards de dollars est toujours bloquée. Et pour le moment, rien ne semble être en mesure de pousser la chambre basse du parlement américain à avancer sur le sujet. Une telle information, qui pourrait menacer les intérêts américains, peut ainsi être perçue comme étant un argument de poids pour débloquer ces aides financières et militaires promises à Kiev.
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