Un crash spectaculaire entre deux avions de ligne évité de justesse

Photo de Aleksei Zaitcev - Unsplash

Quand bien même l’avion est le moyen de transport le plus sûr au monde, il n’empêche que certains accidents peuvent survenir. Plusieurs crashs mortels ont ainsi eu lieu au cours des dernières années, provoquant la mort de plusieurs centaines de personnes. Et justement, l’un d’entre eux a été évité de justesse.

En effet, alors qu’ils survolaient le golfe d’Aden, entre le Yemen, Djibouti et la Somalie, deux avions, un Airbus A350 provenant d’Éthiopie et un Boeing 787 de Qatar Airways ont failli se rentrer dedans, la faute au contrôleur aérien, coupable d’une erreur qui aurait pu coûter la vie à des centaines de personnes.

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Une collision évitée de justesse

Ce dernier a effectivement invité le vol Qatar 6U (opéré par Qatar Airways) à grimper à 40.000 pieds de hauteur, soit 2.000 pieds au-dessus de son altitude de croisière. Problème, au même moment, et à la même hauteur, se trouvait le vol d’Ethiopian Airlines. Sans la réactivité des opérateurs, mais aussi des pilotes, une collision aurait pu avoir lieu, ce qui aurait, à cette hauteur, coûté la vie à pratiquement tout le monde.

Mais comment en est-on arrivé là ? Depuis quelques années, la Somalie entretient des relations très complexes le Somaliland, une région séparatiste de la Somalie. Et chacune des parties revendique la souveraineté de l’espace aérien dans lequel a failli se dérouler le drame dont nous vous faisons écho aujourd’hui. Dans un souci de garder la face et éviter les sanctions, chacun se rejette la faute.

La Somalie tente de rassurer

Du côté Somalien, on tente d’ailleurs de rassurer les opérateurs et les compagnies aériennes internationales, en affirmant que les contrôles opérés par la SCAA, l’agence somalienne de l’aviation civile, sont constants et très rigoureux. Sur les réseaux sociaux, Facebook notamment, l’autorité a affirmé qu’il n’y avait donc aucun risque et aucun danger pour l’ensemble des passagers concernés.

Une réponse

  1. Avatar de DAKPOGAN Hermann
    DAKPOGAN Hermann

    C’est facile de détruire, mais très difficile de construire. Pour l’utilité publique, tout citoyen peut perdre, mais ça dépend de la façon dont on aborde, on gère le dossier. Aujourd’hui, nous sommes dans un pays d’exception où les règles de jeu nationales et internationales , les conventions ratifiées sont bafouées, tout change encours de jeu.

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