Pour désengorger les unités de police républicaine, des motos, véhicules et autres matériels confisqués au profit de l’État seront vendus aux enchères. L’information a été rendue publique par le canal d’un avis signé par le directeur général de l’Agence nationale de recouvrement des avoirs confisqués et saisis (Anracs), Raynier Florent Gnansomon. L’avis précise en effet que l’opération sera menée dans toutes les unités de police situées sur le territoire béninois. Les opérations seront menées par office de Commissaire-Priseur. L’avis laisse tout de même la latitude aux unités locales de Police Républicaine de fixer les dates et les heures de chaque opération.
Le plus offrant et le dernier enchérisseur obtiendra l’objet vendu à chaque fois selon la note. L’autre condition que pose le directeur général de l’Agence nationale de recouvrement des avoirs confisqués et saisis (Anracs), Raynier Florent Gnansomon est que les biens seront vendus en l’état. Ils ne seront échangés ni repris après la vente. L’information intervient après le lancement de la répression des infractions routières par la Police Républicaine depuis quelques semaines au Bénin. Même s’il n’existe, pour le moment, aucune statistique officielle sur le nombre de motos et de véhicules saisis, on pourrait peut-être lier la mesure au nombre élevé d’engins arrêtés.
Il y a quelques jours, des médias avaient dénoncé les conditions dans lesquelles les véhicules et engins arrêtés étaient gardés. L’animateur de la radio Capp Fm surnommé Dah Houawé avait dénoncé formellement ces conditions dans une de ses chroniques en langue fongbé. Il indiquait précisément que, les propriétaires seraient souvent obligés de retourner chez des mécaniciens après avoir récupéré leurs motos initialement saisis. Aucune réaction n’avait été enregistrée suite à cette dénonciation faite par l’animateur de la radio du succès.
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