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Campagne agricole 2024-2025 au Bénin : de l’engrais NPK disponible

Photo d'illustration : un champ de maïs

Le lundi 18 mars dernier, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche est allé au Port de Cotonou pour constater le déchargement d’une première cargaison de NPK. Le bateau actuellement à quai comporte 45.000 tonnes d’engrais NPK, et un deuxième bateau est attendu d’ici deux semaines avec la même cargaison. Un troisième bateau pourrait débarquer au Port de Cotonou, toujours avec du NPK. Au total, 120.000 tonnes de NPK sont à importer pour couvrir les besoins des producteurs pour la prochaine campagne agricole, d’après Serge Ademorou, directeur général de la Société de Développement du Coton (Sodeco), structure importatrice. À noter qu’environ 100.000 tonnes d’urée sont déjà disponibles sur le territoire national.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui a précisé que les commandes sont destinées à toutes les spéculations agricoles, des vivriers au coton, et que les chargements sont en cours en direction de toutes les contrées du Bénin. Le président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de producteurs Agricoles du Bénin, Arouna Lawani a souligné qu’il ne reste qu’aux producteurs de produire davantage et suffisamment pour nourrir les Béninois, car le gouvernement a déjà apporté sa contribution. « Nous remercions le Chef de l’État. Nous sommes fiers de lui et lui promettons d’atteindre les objectifs assignés », a-t-il dit.

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Une réponse

  1. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Voilà comment nous nous maintenons dans la dépendance de l’extérieur. L’engrais, c’est un produit de composantes chimiques facile à fabriquer. Pourquoi ne pas installer l’usine de fabrication d’engrais chez nous ? Cela épargnera les milliards que l’état doit débourser chaque année, qui vont profiter aux travailleurs et aux entrepreneurs étrangers.
    Mais la plus grande bêtise dans cette affaire est que l’état béninois renonce sciemment à l’implantation des usines d’engrais chez nous. Car si l’on faisait cela, il n’y aura plus les surfacturations que l’on veut et les justifications fictives qui déclarent 120.000 tonnes importées quand ce n’est que c’est 40.000 tonnes en réalité.
    Nos pères n’ont pas utilisé des engrais sur nos sols et ont pourtant bien vécu. Aujourd’hui nous maintenons nous-mêmes toutes les relations de dépendance en vigueur afin de camoufler la corruption ambiante au sommet de l’état. Et nous appelons cela réforme et développement du pays. Pauvre Bénin !

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