Ce pays du Maghreb multiplie les alliances pour renforcer l’intégration économique

L’Algérie souhaite que la coopération entre les pays maghrébins se déroule pour le mieux. Et pour cela, Alger tente de renouer des liens afin de tourner la page de l’UMA (Union du Maghreb arabe), une organisation qui était supposée renforcer les liens entre les différents pays de la région, mais qui, finalement, n’a donné aucun résultat tangible.

Soucieuse de restructurer économiquement et politiquement la région, Alger a ainsi organisé une rencontre tripartite à laquelle se sont rendus le président algérien, Abdelmadjid Tebboune ainsi que Kaïs Saïed, le président tunisien et Mohamed Younes El Menfi, le président du Conseil présidentiel libyen. Une rencontre en marge du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).

L’Algérie souhaite renforcer les liens entre les pays du Maghreb

Quelques heures après cette réunion, le président Tebboune s’est également entretenu avec le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, afin de le tenir au courant des discussions et des accords éventuellement passés au cours de cette première rencontre. L’idée derrière ces échanges qui se veulent constructifs ? Donner à la région du Maghreb, une toute nouvelle impulsion, à l’heure où les échanges entre l’Algérie et la Mauritanie explosent (+82% en 2023 par rapport à 2022).

Une impulsion qu’a espéré lui donner l’UMA, l’Union du Maghreb arabe. Fondée en 1989, cette dernière n’est plus active depuis 20 ans maintenant. En effet, c’est en 1994, à Tunis, que c’est tenu la dernière réunion entre les différents pays membres. L’heure est donc au renouvellement des alliances afin de simplifier et diversifier les échanges entre les principaux pays concernés.

Le Maroc n’a pas été convié

On notera d’ailleurs l’absence du Maroc, avec qui Alger entretient des relations relativement complexes depuis quelques mois. La récente décision de l’Algérie d’autoriser un parti politique marocain interdit sur place pour ses velléités indépendantistes à ouvrir ses bureaux sur place a d’ailleurs été très mal vécue par Rabbat, qui accuse Alger de soutenir des mouvements séparatistes. Pointée du doigt pour ingérence, l’Algérie n’a pas répondu.