Élections présidentielles au Sénégal : mauvaise nouvelle pour Karim Wade

Karim Wade (Photo DR)

Ces derniers jours, la scène politique sénégalaise a connu de profonds bouleversements. Le fait majeur qui a secoué la scène politique nationale est sans doute la libération d’Ousmane Sonko et de son bras droit, Bassirou Diomaye Faye. La libération de ces deux figures de l’opposition intervient à quelques jours de l’élection présidentielle. Un des principaux challengers du scrutin présidentiel n’aura pas l’opportunité de concourir. Il s’agit de Karim Wade, le candidat du Parti Démocratique sénégalais (PDS).

En effet, ce vendredi 15 mars, la cour suprême a jugé irrecevables les recours déposés par Karim Wade dans le but de suspendre les décrets fixant la date de la présidentielle et la période de la campagne électorale. Avec cette décision de la cour suprême, le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade n’a plus aucune chance de prendre part à la présidentielle. Le lundi 11 mars, l’on se rappelle que Karim Wade en compagnie d’autres candidats avaient déposé plusieurs recours contre le décret présidentiel qui fixait la date de l’élection présidentielle au 24 mars.

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Karim Wade n’a finalement pas eu gain de cause et la cour suprême a estimé que la validation de la date du scrutin par le Conseil constitutionnel était irrévocable. Karim Wade s’est battu jusqu’au bout dans le but de participer à l’élection présidentielle. En janvier dernier, le leader du PDS avait été exclu de la liste des candidats à la présidentielle.

Lorsque Macky Sall avait annoncé le report de l’échéance électorale et la convocation d’un dialogue politique nationale, Karim Wade avait vu apparaître une lueur d’espoir. Les troubles socio-politiques qui ont éclaté suite à l’annonce du report ont bousculé les choses. Les institutions sénégalaises se sont mises en branle et à l’issue du dialogue nationale, la date du 24 mars a été choisie pour l’organisation de la présidentielle.

Au sein du PDS c’est la désolation, mais les responsables et alliés du parti estiment que les institutions ont parlé et qu’il faut accepter la décision finale. « Ce qui nous a toujours intéressés, c’est que cette élection puisse avoir lieu dans un contexte de stabilité pour que les sénégalais puissent choisir leur président de la République » a laissé entendre Mamadou Dio Decroix, un allié du Parti Démocratique sénégalais.

2 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Lui, née d’une mère française, avait déjà été au WC(Toilettes) avec son passeport français, préférant sa nationalité Sénégalaise à celle française, avait déjà déposé la demande d’annulation de celle-ci en France, afin de pouvoir être candidat. Au Sénégal, c’est interdit d’avoir double nationalité, si on est candidat à la Présidence de la République.

  2. Avatar de Gbonkaï Yao
    Gbonkaï Yao

    Un beau futur président pour le Sénégal!
    Aziz, à défaut d’accéder au pouvoir avec la FCBE, va le soutenir et tu auras un poste de secretaire d’Etat

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