Dans l’histoire tumultueuse de l’amour et de la loyauté, parfois les rôles se trouvent inversés, les attentes trahies, et les cauchemars deviennent réalité. C’est ce qui semble être arrivé à Fabrice, un homme de 46 ans, vivant à Guerville (Yvelines), dont la vie a pris un tournant inattendu lorsqu’il décida de sauver celle qu’il aimait (une prostituée) de la rue.
Une triste saga a récemment éclaté à Guerville, impliquant Fabrice et son épouse, Ivey, une femme de 46 ans originaire du Ghana. Cette dernière a été arrêtée par les forces de l’ordre pour des accusations troublantes de maltraitance envers son mari. Ce qui aurait dû être un conte de fées moderne s’est transformé en un cauchemar d’emprise et de manipulation.
L’histoire commence en 2014, lorsque Fabrice et Ivey se rencontrent. À l’origine, leur relation était principalement transactionnelle, Fabrice venant la voir pour des services tarifés. Cependant, au fil du temps, les sentiments se sont développés entre eux, et Fabrice a décidé de sortir Ivey de la prostitution en l’épousant en 2019. Mais c’est à partir de ce moment que l’horreur a commencé pour Fabrice.
Ivey, apparemment, a pris un contrôle total sur la vie de son mari. Elle l’a isolé de ses amis et de sa famille, lui dictant ses sorties, contrôlant ses comptes bancaires, et même régulant son alimentation et son sommeil. Fabrice, jadis un homme indépendant, se retrouvait désormais sous le joug tyrannique de sa femme, soumis à des règles absurdes et humiliantes, comme s’il était un enfant de sept ans. Les témoignages rapportent des scènes d’humiliation insoutenables, où Fabrice se retrouve contraint de recopier des lignes comme un écolier chaque fois qu’Ivey se sent contrariée.
« Je soussigné Fabrice dois laisser mon épouse en toute liberté et tranquillité. Sinon, je dois partir », commençait généralement le texte avant de poursuivre « Fabrice doit être respectueux. Fabrice doit toujours écouter, se taire, faire ce qu’on lui demande, être d’accord, fermer sa bouche quand il n’a rien d’important à dire, obéir, être gentil. », poursuit le texte qui devait se terminer par « Merci ».
La situation a atteint son paroxysme lorsque Fabrice a finalement craqué et s’est confié aux autorités en janvier 2024. Il a décrit comment il avait été privé de sa carte bancaire, de son téléphone portable, et comment Ivey contrôlait même sa garde-robe. Son avocat, Philippe Quimbel, a souligné l’état de détresse psychologique dans lequel se trouvait Fabrice, ayant perdu toute estime de soi.
L’enquête a révélé des détails encore plus troublants, montrant que Fabrice avait perdu près de 15 000 euros, une somme en partie dépensée par Ivey lors d’un séjour prolongé au Ghana. Pendant ce temps, elle continuait à se livrer à la prostitution, alors que Fabrice travaillait de nuit pour subvenir aux besoins du ménage.
Face à la justice, Ivey a feint l’innocence, mais les preuves de son comportement abusif étaient accablantes. Les juges ont décidé de la maintenir en détention provisoire, reconnaissant le besoin urgent de protéger Fabrice de sa présence toxique.
Le procès d’Ivey est fixé au 7 mai 2024, mais ce n’est pas la seule affaire à laquelle elle devra répondre. Le 4 juillet 2024, elle sera de nouveau devant le tribunal de Versailles, cette fois-ci pour des accusations de violence ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 15 jours, toujours sur la personne de Fabrice.
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