Alors que la France se retrouve au cœur des tensions de ce monde, en critiquant ouvertement la Russie et sa guerre en Ukraine (d’une part) et en organisant les Jeux olympiques (d’autre part), de nombreuses questions se posent quant aux capacités du pays à se prémunir contre les risques. Et si l’armée est opérationnelle, certains points peuvent être améliorés.
Et l’un des principaux sujets sur lesquels penche actuellement l’armée, c’est son aptitude à conserver ses effectifs. En effet, trop de personnes s’engagent pour finalement décider de raccrocher au bout de quelques années. Résultat ? 3.000 personnes manqueraient actuellement dans les effectifs. La faute à des conditions de travail assez compliquées, qui n’incitent pas à l’engagement plein et total, sur la durée.
L’armée française face à un manque de personnel
Le ministère français des Armées est très clair : recruter des soldats n’est pas un souci. En revanche, les retenir est bien plus complexe. De fait, pour retenir les sous-officiers, qui s’engagent en moyenne 12 mois de moins que ce qui était le cas auparavant, l’armée a décidé de mettre les petits plats dans les grands. Que ce soit au niveau des infrastructures ou des mesures en faveur de la famille et des enfants, les projets sont nombreux.
L’armée dispose ainsi d’un budget de 300 millions d’euros, à dépenser d’ici à 2030, pour répondre aux attentes des personnes engagées. En plus d’infrastructures de qualité, des systèmes de gardes pour les enfants ont aussi été annoncés, de même qu’une revalorisation salariale. Une manière de lutter contre le mal-être des militaires français, de plus en plus désabusés, au point d’être tentés par le privé.
Des conditions de travail qui vont être revues
En effet, l’armée française fait aujourd’hui face à une concurrence accrue d’entreprise spécialisée dans le nucléaire ou encore l’informatique et la cyberdéfense, de même que l’aéronautique. Ces sociétés, qui proposent des salaires et des conditions de travail très attractives, recrutent beaucoup plus que l’armée nationale, qui compte toutefois 272.000 personnes engagées.
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