Le 26 février dernier, Emmanuel Macron affirmait haut et fort que Paris ne devait pas mettre de côté l’idée qu’il est tout à fait possible que la France (ainsi que les membres de l’OTAN) intervienne directement en Ukraine. Depuis, de nombreuses discussions ont lieu autour d’une éventuelle mobilisation de soldats qui pourraient ensuite être envoyés sur le terrain (Kiev, Odessa).
Et la France explique être prête. En effet, en cas de combat, le gouvernement (par la voix du général Pierre Schill) affirme que près de 20.000 hommes pourraient être mobilisés en l’espace de 30 jours seulement. Dans le cadre d’une armée de coalition, les hauts gradés pourraient être en mesure de commander un corps encore plus important, de 60.000 soldats environ.
20.000 hommes prêts à intervenir
Cette force militaire de 20.000 hommes serait, selon les besoins, composée de divers groupes militaires, à commencer par une ou plusieurs brigades de parachutistes, par de l’infanterie, de l’artillerie ou du génie civil et militaire. 57.000 des soldats restants (composant les 77.000 hommes) pourraient ensuite être peu à peu déployés au fil des besoins sur le terrain, en temps réel.
Et les forces armées s’entraînent dur pour parvenir à leurs fins (en cas de besoin). On se souvient notamment qu’entre la fin février et la mi-mars, 4.500 soldats et 900 véhicules se sont rendus en Pologne pour mener à bien des exercices militaires. Un exercice d’une importance assez exceptionnelle puisque jamais depuis 1999, un exercice d’une telle ampleur n’avait eu lieu.
Des militaires français déployés un peu partout
Enfin, dans le but d’assurer une présence à l’internationale, 800 soldats ont été déployés en Roumanie (dans le but de gérer la partie Ouest de l’Europe). Au Nord, 2.000 militaires ont été engagés sur le flanc Est de l’Europe, en Estonie ainsi qu’en Lituanie. L’armée française a également décidé de stationner des avions de chasse à proximité de Vilnius, en cas de besoin immédiat.
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