Le potentiel Ă©nergĂ©tique de l’Afrique n’est plus Ă dĂ©montrer. Que ce soit dans le secteur des hydrocarbures ou des Ă©nergies renouvelables, l’Afrique a son mot Ă dire. En Afrique du Nord notamment, une politique ambitieuse est mise en place pour valoriser le plein potentiel des Ă©nergies renouvelables. C’est le cas en Égypte. Depuis qu’il prĂ©side Ă la destinĂ©e de la nation arabe, le prĂ©sident Abdel Fattah al-Sissi a engagĂ© des rĂ©formes audacieuses dans le domaine de l’Ă©nergie.
En plus de valoriser son potentiel pĂ©trogazier, l’Égypte mise aussi sur le nuclĂ©aire, le solaire, l’Ă©olien, ou encore l’hydrogène vert. De grands investisseurs internationaux s’intĂ©ressent Ă l’hydrogène vert du pays des Pharaons. Les investisseurs indiens sont les plus actifs. Tout rĂ©cemment, le groupe indien Rana a indiquĂ© vouloir mobiliser 12 milliards de dollars pour construire une usine de production d’hydrogène vert en Égypte.
D’après des sources concordantes, les reprĂ©sentants de l’État Ă©gyptien ont rencontrĂ© les responsables de la sociĂ©tĂ© Rana pour discuter du processus d’investissement. La firme indienne a de grands projets pour l’Égypte en termes de valorisation des ressources Ă©nergĂ©tiques. L’entreprise asiatique a plusieurs cordes Ă son arc. En effet, elle intervient dans le secteur de la fabrication de vĂ©hicules Ă©lectriques, d’équipements agricoles et de satellites.
En choisissant d’investir en masse en Égypte, les investisseurs Ă©gyptiens ne comptent pas se faire damer le pion. En effet, les investisseurs europĂ©ens, amĂ©ricains, russes, chinois, se livrent une bataille sans merci pour se positionner sur le très prometteur marchĂ© Ă©gyptien de l’Ă©nergie. Ayant compris qu’il fait l’objet de nombreuses convoitises, le pays des Pharaons a mis en place un Ă©cosystème favorable pour tous ceux qui ont l’ambition de venir investir dans le pays.
Après avoir connu des soubresauts socio-politiques, le pays d’Afrique du Nord est rĂ©solument tournĂ© vers la construction de sa croissance Ă©conomique. Le secteur touristique est le pilier de l’Ă©conomie nationale, et ce, depuis de nombreuses annĂ©es maintenant. Ce secteur a fait entrer des capitaux importants dans les caisses de l’État et il est pourvoyeur d’opportunitĂ©s pour la population. Le pays arabe veut se donner les moyens de diversifier son tissu Ă©conomique Ă l’heure oĂą le monde est confrontĂ© Ă des mutations majeures. Le processus est enclenchĂ©, et Le Caire avance Ă son rythme pour atteindre ses objectifs.
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