Après des mois de négociations intenses, BP et une compagnie pétrolière basée aux Émirats arabes unis ont annoncé la suspension des pourparlers visant à acquérir une participation de 50 % dans le principal producteur israélien de gaz naturel. Cette décision intervient dans un contexte de guerre prolongée à Gaza, qui a engendré une incertitude croissante quant à la stabilité de la région.
NewMed Energy, la société israélienne impliquée dans l’accord, a confirmé mercredi la suspension des discussions, citant « l’incertitude créée par l’environnement extérieur ». Cette déclaration reflète les tensions politiques et sécuritaires qui prévalent actuellement au Moyen-Orient, rendant les investissements dans la région particulièrement risqués.
Bien que BP et la compagnie pétrolière d’Abou Dhabi, Adnoc, aient exprimé leur intérêt continu pour l’accord, aucune garantie quant à la reprise des négociations n’a été donnée. NewMed Energy a souligné qu’il n’y avait aucune certitude quant à l’issue des pourparlers ou aux termes d’un éventuel accord.
Cette suspension a eu un impact immédiat sur le marché financier, avec une chute de 7% des actions de NewMed Energy à la bourse de Tel Aviv. Cette évolution met en lumière la sensibilité des entreprises opérant au Moyen-Orient aux événements politiques et aux conflits en cours.
La guerre à Gaza a également entraîné des répercussions sur d’autres secteurs économiques. Plusieurs marques occidentales ont été boycottées dans la région par des clients qui les accusent de soutenir la guerre israélienne. Ce mouvement de boycott témoigne de l’importance des enjeux politiques et sociaux dans la région.
Initialement perçue comme un signe de normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis, cette suspension d’accord révèle les tensions croissantes causées par le conflit à Gaza. Les appels des Émirats arabes unis à un cessez-le-feu immédiat soulignent l’urgence de la situation et l’impact qu’elle a sur les relations régionales.
Malgré les défis posés par le contexte politique, un dirigeant de BP a exprimé son optimisme quant aux perspectives de l’accord NewMed. Cependant, l’avenir des négociations reste incertain, laissant planer des doutes sur la concrétisation de cette transaction proposée.
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