Israël : la communauté internationale hausse le ton

Alors que le gouvernement d’Israël semble vouloir, coûte que coûte, mener son opération militaire à Rafah, de plus en plus de voix à l’international s’élèvent pour critiquer la décision de Benjamin Netanyahu. Récemment, les USA ou encore la France sont ainsi montés au créneau, alors qu’un petit groupe de nations envisage de reconnaître un État palestinien.

Il y a quelques jours, le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendait du côté d’Israël afin d’échanger avec le Premier ministre Netanyahou autour de l’opération que Tsahal s’apprête à mener du côté de la ville de Rafah, ou des dizaines, si ce ne sont des centaines de milliers de personnes civiles sont actuellement cachés après été forcé de fuir le nord de la bande de Gaza.

Israël souhaite mener son opéraiton à Rafah

Pour autant, le gouvernement israélien a été très clair sur le sujet. En effet, Israël mènera cette opération avec ou sans le soutien des États-Unis. Une manière d’affirmer qu’en dépit des pressions internationales, l’armée israélienne mènera son combat contre le Hamas palestinien jusqu’au bout, coûte que coûte. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour critiquer cette décision.

En France, tout d’abord, avec Emmanuel Macron qui, dimanche, a tenu à montrer sa ferme opposition à l’offensive israélienne sur Rafah. Ce dernier n’a pas manqué, non plus d’évoquer les dernières annonces d’Israël en matière de colonisation, expliquant que le transfert forcé des populations gazaouies constituerait un crime de guerre pour lequel le dirigeant devra répondre de ses actes.

La pression internationale s’accentue

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Dans le même temps, un groupement composé de l’Espagne, de l’Irlande ainsi que de Malte et de la Slovénie a affirmé qu’il se tenait prêt à reconnaître un État palestinien en tant que tel. Selon ces nations, la solution à deux États est la seule qui puisse éventuellement permettre de parvenir un accord de paix durable. Des pourparlers internes aux pays cités sont en cours, pour soumettre cette résolution aux parlements respectifs.