Pétrole : des chiffres inattendus annoncés par l’AIE

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a récemment rendu son rapport. Et les chiffres que cette organisation a mis en avant sont plutôt inattendus, avec une hausse de la demande des pays en pétrole. Les raisons sont multiples, mais une reprise de l’économie ainsi que des tensions en mer Rouge sont suffisamment valables pour doper les besoins.

En effet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’attendait à ce que la demande en barils de pétrole, par jour, soit légèrement supérieure à 100 millions. Finalement, les attentes ont été considérablement battues, puisque l’AIE affirme que sur les trois mois de 2024, ce sont 102,03 millions de barils qui sont quotidiennement demandés par les pays du monde, soit 1.7 million en plus par rapport à 2022.

Une demande en pétrole, plus élevée que les attentes

La reprise de l’économie n’y est pas pour rien, notamment porté par une industrie pétrochimique américaine en pleine bourre. Mais de manière générale, c’est toute l’économie nord-américaine qui connaît une belle dynamique. Ainsi, la demande augmente ! Mais ce n’est pas tout puisque les tensions en mer Rouge, portées notamment par les rebelles Houthis, poussent les navires à de grands détours.

Pour soutenir ces détours, la demande en pétrole de l’industrie du fret maritime explose. Pour autant, les prochains mois pourraient donner lieu à un ralentissement des besoins, marqués surtout par une baisse de la croissance mondiale. Du moins, à un retour à des niveaux proches de ceux qui étaient enregistrés avant la crise sanitaire en lien avec le covid-19.

Un contexte géopolitique tendu explique des besoins plus élevés

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Les éventuels accords de cessez-le-feu à Gaza, pourraient aussi donner lieu à la fin des opérations des rebelles yéménites et donc, à la réouverture de certains corridors menacés par de violentes offensives, entraînant ainsi une diminution des délais et des besoins en pétrole des industriels. En bref, si hausse il y a actuellement, c’est surtout “grâce” ou “à cause” d’un paysage géo-politique global un peu complexe.