Ukraine: la Russie a marqué sa supériorité dans ce domaine

Sergueï Choïgou ©ABACAPRESS

Dans le contexte du conflit en Ukraine, les capacités de renseignement de la Russie ont démontré une supériorité notable. Après avoir surmonté les défis initiaux, les services secrets russes ont réalisé une série d’opérations réussies, mettant en évidence leur habileté et efficacité. La réaction européenne à ces développements semble encore en retrait face à l’ampleur de l’offensive de renseignement menée par Moscou.

L’efficacité du renseignement russe a été particulièrement mise en évidence par l’interception des plans de la contre-offensive ukrainienne de 2023, un fait confirmé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui-même. Cette interception, avant même le début de l’offensive, a porté un coup sévère à l’Ukraine, soulignant l’aptitude du renseignement russe à obtenir des informations cruciales.

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La mise en lumière de l’espionnage russe a également été marquée par l’interception d’une conversation confidentielle entre des hauts responsables militaires allemands, qui discutaient de l’aide militaire à l’Ukraine. Cet événement a non seulement exposé la sophistication des opérations de renseignement russe mais a également créé une situation embarrassante pour les alliés européens de l’Ukraine.

Au début de la guerre en Ukraine, en 2022, les premières manoeuvres du renseignement russe ont démontré leur rôle stratégique dans le conflit. Ces opérations initiales ont servi de préambule à une série d’actions qui allaient tester la capacité des services de renseignement à s’adapter et à influencer le cours des événements dans un environnement de guerre fluctuant.

Confrontée aux expulsions massives d’agents d’Europe, la Russie a adapté sa stratégie en s’appuyant sur des ressortissants étrangers pour compléter ses rangs. Cette adaptation témoigne de la capacité du renseignement russe à innover et à maintenir ses opérations malgré les contraintes imposées par la communauté internationale.

La suprématie du renseignement russe dans ce conflit met en relief les faiblesses de l’Occident dans ce domaine. Les défauts dans la sécurisation des échanges d’informations et une certaine naïveté face à la menace posée par la Russie sont alarmants. Ils soulignent l’urgence pour les nations européennes de renforcer leurs dispositifs de défense et de contre-espionnage pour contrer efficacement l’ingérence russe dans leurs affaires internes.

Une réponse

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Témoignage de de Heinz Felfe, agent SS qui est passé dans les rangs des services soviétiques :
    « Devant les ruines de ma ville natale, je considérais comme un symbole que les bombardiers anglo-américains aient inutilement détruit Dresde, alors que les soldats soviétiques après le 8 mai 1945 approvisionnaient les Berlinois, écrivait Heinz dans ses mémoires. Il était pour moi clair, que la nouvelle, et donc pacifique et démocratique, Allemagne, ne pouvait se construire qu’à condition d’une collaboration loyale et amicale avec l’Union soviétique, que le futur de l’Allemagne ne se trouvait qu’à l’Est et que je souhaitais apporter ma pierre à l’édifice ».  » Les documents que la BND envoyait à [Konrad] Adenauer (chancelier fédéral de la RFA de 1949 à 1963, ndlr), arrivaient à Moscou généralement plus tôt que sur son bureau »
    Ce sont ces services soviétiques qui ont formé le Président Poutine .

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