Afrique: ce pays maghrébin veut devenir la 1ère puissance

Alger (ABDO SHANAN - L'OBS)

L’Afrique regorge de dynamisme économique, et un pays maghrébin semble bien décidé à prendre la tête de ce mouvement. Loin des tumultes politiques et des crises qui secouent parfois le continent, l’Algérie trace sa voie vers l’avant, portée par une vision ambitieuse et des résultats économiques impressionnants.

Selon les récentes données du Fonds monétaire international (FMI), l’Algérie a franchi un nouveau cap en 2024, propulsant son produit intérieur brut (PIB) à 266,80 milliards de dollars. Cette performance remarquable catapulte le pays au troisième rang en Afrique, reléguant le Nigeria à une place inférieure. Pourtant, pour les autorités algériennes, ce n’est qu’un début. Le ministre des Finances, Laaziz Faid, ose envisager un avenir encore plus radieux, avec pour objectif de surpasser le seuil des 400 milliards de dollars de PIB dans les années à venir.

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Actuellement, c’est l’Afrique du Sud qui trône au sommet de l’économie africaine, avec un PIB de 373 milliards de dollars, suivi de près par l’Égypte avec 347,60 milliards de dollars. Si l’Algérie parvient à dépasser cette barre symbolique des 400 milliards de dollars, elle se positionnera incontestablement parmi les premières puissances économiques du continent.

Cette vision audacieuse n’est pas simplement un rêve éphémère. Laaziz Faid, lors d’une récente conférence de presse, a exposé les fondements solides sur lesquels repose cette ambition. Avec un PIB national de 32 000 milliards de dinars algériens, le ministre a souligné la dynamique actuelle de l’investissement et les indicateurs macroéconomiques favorables du pays. Ces facteurs, combinés à un climat d’investissement propice, offrent à l’Algérie l’opportunité unique de réaliser ses aspirations économiques.

La valeur du dinar algérien, indicateur crucial de la stabilité monétaire, a également été mise en avant par le ministre. Avec une progression de 4,5% par rapport au dollar américain, le dinar témoigne de la résilience de l’économie algérienne. De plus, le projet de dinar numérique de la Banque centrale, en gestation, démontre l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures financières du pays.

Dans cette quête vers l’excellence économique, l’Algérie ne néglige pas les défis à relever. La numérisation de l’économie et la lutte contre le marché parallèle sont au cœur des préoccupations du gouvernement. Le ministre des Finances a souligné l’importance de renforcer l’inclusion financière et de simplifier les opérations financières pour tarir la source du secteur informel.

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