En mer Rouge, les tensions sont vives. En effet, les rebelles houthis suscitent beaucoup de craintes dans cette région du monde, marquée notamment par de nombreuses opérations de sabotages. Les rebelles Houthis s’en prennent effectivement aux navires qui passent en leur tirant dessus, en les détournant ou encore en kidnappant les personnes à bord.
Dans ce contexte compliqué, le gouvernement américain a annoncé la création, en collaboration avec certains autres pays, la grande coalition navale “Gardien de la prospérité”. Celle-ci vise à tout mettre en place afin d’assurer la protection totale du trafic maritime, intense, des attaques menées par les rebelles houthis, directement associé au régime iranien.
Le Danemark, engagé dans la coalition navale en mer Rouge
Dans ce cadre, le Danemark a décidé de participer à cette grande coalition internationale, notamment dans le but de défendre Maersk, armateur et fleuron de l’industrie danoise. Au mois de janvier, l’exécutif s’est donc positionné sur le sujet, ajoutant par la voix de Troels Lund Poulsen, le ministre danois de la Défense, que Copenhague se tenait prêt à agir en cas de nécessité.
La frégate danoise, HDMS Iver Huitfeldt a d’ailleurs été dépêchée sur place. Et pour la première fois, début mars, celle-ci a été utilisée. Quatre drones kamikazes ont été détruits alors qu’ils tentaient d’attaquer un navire danois. Si tout s’est bien terminé, la séquence aurait pu avoir des conséquences franchement dramatiques. La raison ? D’importants dysfonctionnements dans le système de défense.
Un problème connu mais pas rêglé
Le radar APAR et le système C-FLEX n’ont pas été en mesure d’interagir. Résultat, le tir de missiles RIM-162 ESSM, visant à intercepter et neutraliser les drones ennemis, n’a pas été possible, et ce, sur une période de 30 minutes au total. Un problème qui, en plus de ça, ne serait pas nouveau. Des années durant, l’armée danoise a tout simplement ignoré le sujet, affirmant qu’il n’était pas urgent de le résoudre sous peu.
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