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Bénin : un commissaire risque 3 ans de prison, voici la raison

Au Bénin, la cybercriminalité a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies, devenant un enjeu majeur pour les forces de l’ordre. Cet accroissement a conduit à une multiplication des interventions policières, parfois au mépris des procédures établies, illustrant la complexité de lutter contre ce fléau tout en respectant les cadres légaux.

Dans une récente affaire impliquant des membres de la police à Abomey Calavi, le commissaire adjoint et un agent de renseignement font face à des accusations graves. Le procureur a requis contre eux trois ans d’emprisonnement et une amende de 2 millions de francs CFA pour abus de fonction. Il leur est reproché de ne pas avoir suivi les protocoles réglementaires lors de l’appréhension d’un cybercriminel, qui demeure à ce jour non localisé.

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Le dossier révèle que bien qu’aucune preuve concrète d’extorsion de fonds n’ait été apportée contre les officiers, l’accusation maintient que le non-respect des procédures judiciaires constitue en lui-même un délit sérieux. L’affaire s’étend également à deux autres policiers, pour lesquels le ministère public a demandé la relaxe, plaidant le bénéfice du doute en leur faveur.

L’issue de cette affaire sera décidée le 2 mai, date à laquelle le jugement sera prononcé. Ce procès souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre la cybercriminalité, tout en respectant les droits des individus et les procédures légales, un équilibre souvent difficile à maintenir dans un contexte de criminalité en pleine mutation.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il faut demander d4s comptes pour faire évoluer la nation.

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