C’est un fait, la Chine souhaite s’imposer comme étant l’économie numéro un au monde. Et pour cela, le pays a besoin d’éléments lui permettant de transporter ses biens à travers le reste du monde. Récemment, Pékin a ainsi confirmé l’arrivée prochaine de 47 nouveaux navires. De quoi faire de la Chine, la troisième plus grande flotte maritime au monde.
Mais concrètement, pourquoi la Chine a-t-elle besoin d’autant de matériel ? C’est pour “inonder” le marché mondial de l’automobile. En effet, la Chine développe massivement son industrie de la voiture électrique et, à ce jour, de plus en plus de marques mettent en avant leurs produits. On pense à SAIC, à Cherry ou encore à BYD. Et ça marche ! De fait, les commandes pleuvent.
La Chine renouvèle son parc maritime
Or, pour permettre à tous ces véhicules de transiter à travers le monde pour être vendus, que ce soit en Asie, en Océanie ou encore en Europe, voire sur le continent américain, il faut de quoi les acheminer. À ce titre, la Chine a annoncé qu’à ses 33 navires de transport, s’ajouteront au cours des années à venir, 47 nouveaux bâtiments. Cela portera le total à 80 navires de transport.
La Chine dépassera la Corée du Sud avec ses 72 navires, mais restera toujours loin derrière la Norvège (102 navires) et surtout le Japon (284). Naturellement, cela pourrait pousser Pékin à envisager la création de nouvelles routes commerciales. Elles pourraient d’ailleurs s’inscrire dans le cadre du grand projet des “Nouvelles routes de la Soie”. Et les besoins sont déjà très importants.
Union européenne et USA, vent debout contre les constructeurs chinois
Rien que la marque BYD a déjà exporté 240.000 véhicules dans le monde. Et les chiffres, pour 2024 sont très bons, puisque le groupe chinois espère écouler 400.000 voitures hors des frontières chinoises. Une initiative qui ne plaît toutefois pas aux instances européennes et américaines, qui ont d’ores et déjà annoncé vouloir surtaxer les modèles électriques chinois, dans le but notamment d’empêcher le marché occidental de s’effondrer face aux prix imposés par la concurrence.
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