Le gouvernement français, sous l’impulsion de la ministre déléguée aux Entreprises, Olivia Grégoire, a récemment dévoilé un ambitieux plan pour revitaliser la haute gastronomie nationale. Ce programme vise à promouvoir les talents culinaires français et à renforcer la présence de la France sur la scène gastronomique mondiale. La ministre a souligné l’importance de cette initiative, notamment en prévision des Jeux Olympiques de Paris, pour redorer le blason de la cuisine française, qui perd du terrain face à ses concurrents internationaux depuis les années 90.
Alain Ducasse, le chef français le plus décoré, a exprimé son soutien à ce projet, mettant en avant la nécessité pour la France de redevenir un leader ambitieux et innovant dans le domaine culinaire. Selon lui, il est crucial de développer des stratégies efficaces pour rivaliser avec les gastronomies qui montent en puissance à l’échelle internationale. L’objectif est clair : remonter sur le podium et y rester.
Pour atteindre ces objectifs, le plan inclut la création de deux nouvelles institutions majeures : un centre d’entraînement régional en Auvergne-Rhône-Alpes pour préparer les jeunes chefs aux compétitions internationales, et une Fédération ou un Institut des métiers de la haute gastronomie pour mieux structurer ce secteur. Ces initiatives visent à fournir les outils et le soutien nécessaires aux professionnels et apprentis de la gastronomie française.
En complément, le plan prévoit une allocation de 1,5 million d’euros pour divers projets. Cette enveloppe budgétaire soutiendra notamment des événements culinaires régionaux en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques à venir. Cette somme comprend également des initiatives visant à intensifier les échanges internationaux, similaires au programme Erasmus, pour les métiers de bouche, favorisant ainsi l’apprentissage et le perfectionnement à l’étranger.
Sur le plan international, la France renforce ses efforts de gastro-diplomatie. Le retour des événements “Goût de / Good France” et le soutien à des projets entrepreneuriaux de chefs français dans des marchés clés comme Hong Kong et l’Arabie Saoudite sont des exemples concrets de ces initiatives. Ces actions montrent l’engagement de la France à utiliser sa gastronomie comme un outil de soft power, capable de générer d’importants revenus économiques.
Avec ces mesures, la France espère non seulement récupérer son prestige perdu mais aussi stimuler une industrie qui représente déjà 35,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le plan de haute gastronomie, malgré un financement relativement modeste, est vu comme une étape cruciale pour assurer l’avenir du secteur culinaire du pays. Ces efforts démontrent l’ambition du gouvernement de faire de la gastronomie française un vecteur de croissance et de rayonnement international.
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