La guerre en Ukraine aura eu pour impact, la drastique réduction des importations de gaz russe en Europe. En effet, les pays occidentaux se sont mis d’accord pour que, de moins en moins, soient acheté et consommé le gaz naturel de Russie. Résultat, les importations ont considérablement chuté, passant de 45% de la consommation totale du Vieux Continent, à 15% environ.
Pour compenser, les Européens se tournent vers de nouveaux partenaires. Et à ce jeu-là, ce sont les pays africains qui ont été en mesure de tirer leur épingle du jeu. En effet, un récent rapport présenté par la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, tend à démontrer que diverses régions de l’Afrique se sont positionnées comme alternative au gaz naturel russe.
L’Afrique comme alternative à la Russie
Il s’agit de l’Afrique du Nord dans sa généralité (Algérie, Égypte et Libye), qui représente 14% des exportations totales et du Nigeria, qui compte pour 3% du marché. En Europe, le premier exportateur de gaz naturel reste la Norvège, avec 30% des parts du marché. Suivent ensuite les États-Unis avec 15% et enfin la Russie, qui continue de compter pour 14 à 15% du gaz consommé.
Et les experts s’accordent pour dire que cette tendance devrait se poursuivre. En effet, l’Union européenne a pour objectif de considérablement réduire sa dépendance aux énergies russes. Résultat, dans un contexte de changement de paradigme et de transition des forces, la part des nations africaines devrait ainsi continuer à croître, au point même de devenir la troisième, voire la seconde source d’approvisionnement de gaz.
Le Maroc, futur acteur de la transition énergétique
Enfin, ne manquons pas de rappeler que le Maroc est, lui aussi, l’un des piliers vers lesquels l’Union européenne est amenée à se tourner, à terme. Non pas pour l’approvisionnement en gaz, mais pour tout ce qui touche aux énergies vertes, le Royaume opérant une rapide et impressionnante transition énergétique (éolien, solaire et hydrogène vert). Sa proximité avec les côtes espagnoles lui offre un avantage certain pour lui permettre de devenir l’un des futurs acteurs de la transition énergétique en Europe.
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